Différences entre les versions de « Moyen-Orient: Israël-Palestine depuis 2012 »

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L'article souligne ensuite: ''"'''Toute colonisation, de façon évidente pose d'emblée le problème de la terre, de sa possession, de son contrôle'''. Annexion, appropriation, confiscation, exode forcé des populations restent les moyens les plus fréquemment employés par le colonisateur pour se rendre maître d'un territoire et y exercer son pouvoir."''<br />
 
L'article souligne ensuite: ''"'''Toute colonisation, de façon évidente pose d'emblée le problème de la terre, de sa possession, de son contrôle'''. Annexion, appropriation, confiscation, exode forcé des populations restent les moyens les plus fréquemment employés par le colonisateur pour se rendre maître d'un territoire et y exercer son pouvoir."''<br />
 
Et plus loin: ''"Tout géographe, toute personne consultant les cartes de la colonisation ne peut qu'être frappé par la logique qui prévaut à l'établissement des colonies qui vise de façon évidente à morceler le territoire palestinien, capter ses ressources hydrauliques et à terme '''rendre impossible la création d'un État palestinien viable'''."''...<br />
 
Et plus loin: ''"Tout géographe, toute personne consultant les cartes de la colonisation ne peut qu'être frappé par la logique qui prévaut à l'établissement des colonies qui vise de façon évidente à morceler le territoire palestinien, capter ses ressources hydrauliques et à terme '''rendre impossible la création d'un État palestinien viable'''."''...<br />
''"Dans les années 90, pour contrer l'influence de l'OLP, les Israéliens avaient favorisé le développement du Hamas, aujourd'hui, même si cette organisation échappe à leur contrôle, pour eux l'affaiblissement de l'Autorité palestinienne et la montée en puissance du Hamas devaient représenter une aubaine : attiser les conflits entre les différentes organisations palestiniennes a toujours été une des constantes de leur stratégie ..."''<br />
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''"Dans les années 90, pour contrer l'influence de l'OLP, les Israéliens avaient favorisé le développement du Hamas, aujourd'hui, même si cette organisation échappe à leur contrôle, pour eux l'affaiblissement de l'Autorité palestinienne et la montée en puissance du Hamas devaient représenter une aubaine : attiser les conflits entre les différentes organisations palestiniennes a toujours été une des constantes de leur stratégie ..."''<br /><br />
 
Différences insiste ensuite sur l'importance du soutien à apporter à la la cause palestinienne: ''"Malgré de constantes violations du droit international, aucune action concrète n'a été menée à l'encontre des gouvernements israéliens. Pour pallier l'inertie, voire la complicité, d'une «communauté internationale » qui se trouve de plus en plus fréquemment réduite aux seuls pays occidentaux -États-Unis et Europe- de nombreuses initiatives citoyennes se sont développées à travers le monde en solidarité avec le peuple palestinien. La campagne BDS (Boycott. Désinvestissement, Sanctions) lancée en 2005 par 72 associations palestiniennes offre un cadre commun à ces actions soutenues sans restriction en France par de nombreuses associations dont I'UJFP (Union juive française pour la paix) qui combat sans concession toute forme de colonisation d'où qu'elle vienne."''<br />
 
Différences insiste ensuite sur l'importance du soutien à apporter à la la cause palestinienne: ''"Malgré de constantes violations du droit international, aucune action concrète n'a été menée à l'encontre des gouvernements israéliens. Pour pallier l'inertie, voire la complicité, d'une «communauté internationale » qui se trouve de plus en plus fréquemment réduite aux seuls pays occidentaux -États-Unis et Europe- de nombreuses initiatives citoyennes se sont développées à travers le monde en solidarité avec le peuple palestinien. La campagne BDS (Boycott. Désinvestissement, Sanctions) lancée en 2005 par 72 associations palestiniennes offre un cadre commun à ces actions soutenues sans restriction en France par de nombreuses associations dont I'UJFP (Union juive française pour la paix) qui combat sans concession toute forme de colonisation d'où qu'elle vienne."''<br />
 
Et l'article conclut: ''"Alors qu'aujourd'hui la situation est sur le point de devenir irréversible, '''le démantèlement des colonies parallèlement à la fin de l'occupation reste la condition première et sine qua non à l’instauration de la paix''' et à la création d'un État palestinien dans les frontières de 1967. A chacun d'entre nous d'agir en ce sens !"''<br /><br />
 
Et l'article conclut: ''"Alors qu'aujourd'hui la situation est sur le point de devenir irréversible, '''le démantèlement des colonies parallèlement à la fin de l'occupation reste la condition première et sine qua non à l’instauration de la paix''' et à la création d'un État palestinien dans les frontières de 1967. A chacun d'entre nous d'agir en ce sens !"''<br /><br />

Version du 9 décembre 2023 à 12:03

Le Moyen-Orient à travers les publications du MRAP 3ème partie: Israël Palestine après 2012

Dossier en construction

Regards sur la colonisation en Palestine

Dans le n°286, Différences publie un long article de Uri Avnery, présentant un film: "Cinq caméras brisées, raconte l’histoire des manifestations hebdomadaires de protestation contre la barrière de “séparation” dans le village de Bil’in, vue par les caméras d’un des villageois."..." Le but était de présenter un cas de résistance palestinienne non-violente. Au cours de la lutte, les caméras d’Emad furent brisées l’une après l’autre. Il en est maintenant à sa sixième caméra.
C’est un récit d’héroïsme, de la lutte héroïque de simples villageois pour leurs terres et leur pays.
Différences n°286: (voir le document)

Différences n°291 octobre 2014

En 2014,le dossier du n°291, est consacré à des "regards sur la colonisation en Palestine".
En préambule, Différences rappelle:"Outre le problème du blocus de Gaza et les opérations meurtrières lancées à grande échelle par l'armée israélienne, la colonisation, qu'Israël poursuit méthodiquement quelles que soient les circonstances, reste un sujet de discorde entre Israéliens et Palestiniens, entre occupants et occupés. Déjà posée durant le mandat britannique, avant même la création de l’État d'Israël, la question de la terre parallèlement à celle de l'immigration juive a indéniablement structuré le conflit. Aujourd'hui encore, en réponse aux revendications palestiniennes concernant le démantèlement des colonies, ou même le simple « gel » de la colonisation, les gouvernements israéliens continuent à opposer le même dédain : à savoir la poursuite de la colonisation voire son intensification quand bien même ces pratiques sont illégales au regard de la IVème Convention de Genève et selon les résolutions de l'ONU."
L'article souligne ensuite: "Toute colonisation, de façon évidente pose d'emblée le problème de la terre, de sa possession, de son contrôle. Annexion, appropriation, confiscation, exode forcé des populations restent les moyens les plus fréquemment employés par le colonisateur pour se rendre maître d'un territoire et y exercer son pouvoir."
Et plus loin: "Tout géographe, toute personne consultant les cartes de la colonisation ne peut qu'être frappé par la logique qui prévaut à l'établissement des colonies qui vise de façon évidente à morceler le territoire palestinien, capter ses ressources hydrauliques et à terme rendre impossible la création d'un État palestinien viable."...
"Dans les années 90, pour contrer l'influence de l'OLP, les Israéliens avaient favorisé le développement du Hamas, aujourd'hui, même si cette organisation échappe à leur contrôle, pour eux l'affaiblissement de l'Autorité palestinienne et la montée en puissance du Hamas devaient représenter une aubaine : attiser les conflits entre les différentes organisations palestiniennes a toujours été une des constantes de leur stratégie ..."

Différences insiste ensuite sur l'importance du soutien à apporter à la la cause palestinienne: "Malgré de constantes violations du droit international, aucune action concrète n'a été menée à l'encontre des gouvernements israéliens. Pour pallier l'inertie, voire la complicité, d'une «communauté internationale » qui se trouve de plus en plus fréquemment réduite aux seuls pays occidentaux -États-Unis et Europe- de nombreuses initiatives citoyennes se sont développées à travers le monde en solidarité avec le peuple palestinien. La campagne BDS (Boycott. Désinvestissement, Sanctions) lancée en 2005 par 72 associations palestiniennes offre un cadre commun à ces actions soutenues sans restriction en France par de nombreuses associations dont I'UJFP (Union juive française pour la paix) qui combat sans concession toute forme de colonisation d'où qu'elle vienne."
Et l'article conclut: "Alors qu'aujourd'hui la situation est sur le point de devenir irréversible, le démantèlement des colonies parallèlement à la fin de l'occupation reste la condition première et sine qua non à l’instauration de la paix et à la création d'un État palestinien dans les frontières de 1967. A chacun d'entre nous d'agir en ce sens !"

Le dossier se poursuit par la présentation de la campagne pour la libération des prisonniers palestiniens:
"Il n'est pas de familles qui n'aient ou aient eu à subir l'arbitraire des arrestations et de la détention. La politique israélienne d'emprisonnement frappe toute la société palestinienne dans le but évident de la déstructurer et de l'affaiblir, comme les conditions de détention, très dures, visent à briser le moral et la résistance des prisonniers et de leurs familles. En protestation, les grèves de la faim se sont succédées au fil des décennies, comme lors de la longue grève massive de 2012 pour des conditions de détention qui respectent les droits élémentaires des prisonniers, et au printemps 2014 pour la dignité et la fin de la détention administrative."

Différences donne ensuite la parole à l'AFPS (Association France Palestine Solidarité) pour expliquer le sens d'une mobilisation
Nous avons tous en tête la violence meurtrière, cet été, de l'agression israélienne contre la population palestinienne de Gaza en représailles de l'assassinat de trois jeunes « étudiants en religion », assassinat que I'AFPS a aussitôt condamné comme toutes les attaques contre des civils. Nous avons tous en tête, et au cœur, l'indignation que cette violence injustifiable a soulevé mais aussi la mobilisation, sans précédent en pleine « trêve estivale », qu'elle a provoquée...
Il va falloir imposer une solution politique. Pas en laissant les palestiniens seuls face à l'occupant, mais en rappelant que les négociations doivent se faire selon des paramètres du droit international. Pour cela il faut sanctionner les violations israéliennes du droit. Il faut, comme la Suède vient de l'annoncer, reconnaître l'Etat de Palestine. Ce sont les exigences que I'AFPS porte aux côtés du MRAP et de plusieurs autres organisations...