Droit et Liberté n°005 - 25 novembre 1949

De Archives
Révision datée du 1 mars 2012 à 11:33 par Pantchovilla (discussion | contributions) (Remplacement du texte — « </div> » par « </div>{{Notes de bas de page}} »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigation Aller à la recherche

Sommaire du numéro

    • L'éloge funèbre de Goering et de Rosenberg dans un livre édité librement à Paris -page1
    • Gerhard Eisler (secrétaire d'état allemand): "l'antisémitisme est puni comme crime en Allemagne de l'Est -page1
    • Il y a deux ans à l'ONU (création d'Israël) -page1
    • Tous au grand meeting de protestation contre les pogromes antijuifs en Irak, le relèvement du racisme, pour la défense de la paix 'appel du MRAP) -page1
    • Puisqu'on ne vous le dit pas (chronique) -page2
    • Atomes: Zoë qui se nourrit d'UR 235 risque de s'empoisonner -page3
    • Leurs parents ne sont pas nés en France: Rousseau, Zola, Anna de Noailles... -page4
    • La nouvelle offensive de la Wehrmacht -page4
    • Souvenirs d'Emile Brulé: un antidreyfusard bien né, le gaulois Arthur Meyer -page4
    • A Hollywood, Dreyfus n'est pas juif -page5
    • Pour le gagnant du concours de Droit et Liberté: un voyage en Israël...-page6

Numéro au format PDF

Cliquez sur l'image ci-dessous pour avoir accès au document numérisé. Cliquez ensuite sur l'onglet "précédent" de votre navigateur pour revenir à cette page.

Voir-pdf.jpg

Texte brut

Le texte brut de ce document numérisé a été caché mais il est encore visible dans le code source de cette page. Ce texte ne sert qu'à faire des recherches avec la fonction "rechercher" dans la colonne de gauche. Si une recherche vous a amené sur cette page, nous vous conseillons de vous reporter ci-dessus au document numérisé pour en voir le contenu.

L' FJ GOE G ••• , ~ .. RE " " - . ...... ~~ " ,-.', ;;·~i· .. ,"~·· ~. . LE DR. ADENAUER' SE MOQUE OEtA VÉRITÉ SCIENTIFIQUE par Louis MARIN Oéputél directeur de rEcole d'Anthropologie, membre de l'Institut I L Y a I(:mgtemps qye le racisme et l'anlisémitisme empoisonnent l'ame gel'malllque et en font, pal' l'usage de la force et par l'exemple, un danger inlernalional ; depuis plus d'un 'siècle, c'est en Alle· magne que l'un el l'aulre ont trouvé leurs dogmatistes, leurs propagandistes, leurs adeples ; ces doctrines y avaient gagné, au moins tacitement, la masse de la population el suscité, en elle, les pires insLincts. . . Le racisme, à l'encontre de l'unité puissante de l'espèce humaine, . soutient qu'une division qui serail éternelle et profonde, existe 'entre lcs homo mes. Celle thèse serail fondée non pas ·sur des caractères imporlants du physique de l'homme, mais SUl' des caractères étonnamment superficiels en biologie, différencel' de , couleur de la' peau, des cheveux, des yeux, différences tr~s lé· de calculs POliÙqUeS, d'instIncts de gères , de dimensions des os, m'n~es brutalité et de- haine; en même temps dlvergel1ces du front, des pomme es, que d'orgueuil racial: des paupières, etc... · . . Ces diversités, d'après les doct~~nal' res du racisme, établiraient une hlerar~ chie irréductible entre les races : elles la vrééminence, entre tau· tes et sur toutes, à 'une seule, celle dite nordique, beaucoup plus imaginaire que réelle, faite pour le c~mmandement, race dè 1: Seigneurs ,. porteurs de l'épée, au.torisés à employer la force vlsà- vis 'des groupements inférieurs ; cette race serait 'représentée essentiellement par le peuple. aHeman,â; au-dessous d'eux. les peuple~ de « culture :, sus· ceptibles de s·élever· à des civl1ls~tlons plus hautes, sont 'pourtant destinés à être soumis aux Nordiques ; tout au bas de l'échelle, les peuples dits cou· ramment « primitifs :t, appeléS, en Al· lemagne, ' peuples de nature· ), sont dominés pour toujours, par les fatal!~és ' du milieu et ne. peuvent être qu'une

matière : exploit'able pour les Sel·

gneurs et les peuples cultivés. Cette division en peuples de nature et peuples de culture ,a été le premier dogme distinctif du ' raoisme allemand; grâce à l'admiration qu'inspiraient les méthodes allemandes au XIX" sièCle, la théorie a été malheureusement accep· tée partout, saut en France : ce sera l'honneur de l'anthropolo'gie française, reconnue comme la mère des écoles anthropologiques de tous pays, de n'avoir ' pas abdiqué sa foi dans l'unité fraterlielle' . de l'espèce humaine · et, seule, d'avoir, dans lescongrés il1ternationaux, toujo1.!rs · combattu' la con· ception germaniql;le. . l,.es. théories racistes sont ;inti·sclen· tifiques ; elles ne, résistent · pas, au moindr.e examen. Elles ' n'ontr,~ gné sur cèrtail'ls 'esprits ou, momèl'ltanéihénf,' chez les peuples que par l 'intervention L E racisme allemand d'outre·Rhln a cette responsabilité affreuse d'avoir constitué une des assises les plus ' soUdes 'de l'impérialisme et du pan· germanisme allemands, .du régime tota· litaire hitlérien et d'en avoir été un des stimulànts les plus sauvages : 11 a malheureusement · fait écol~. L'antlsémitisme est·· une. des formes du racisme ; une des formes les moins sciéntifi9ues, car l'anthropologie séml~ tique est une des p'lus vai'iée et des plus mélangée ; il a toujours dü son apparition à. de soi-disant raisons d'hos· tilité sociale ;, comme les Israélites étalent, presque toujours, dIsséminés en très petites communautés et qu'ils n'avaient, sur le globe, aucun Etat of· flclel dont le gouvernement aurait pris leur défense, deliluis dix~huit cents ans, ce genre de racisme 'ne rencontrait guère d"obstaoles quand 11 était déclen· ché : il explosait, parfois, en émeutes populail'es épouvantables; Hitler - avec le consentement au moins tacite de la masse allemande - en a fait l'ex· ploitation la plus effroyable et la plus cynique : dans la dernière tourmente, six millions d'Israélites ont disparu, déporté/l, torturés, sous la fusillade, au travail .forcé le plus cruel, dans les ter· ribles camps de' la mort. . Quoi qu'en dise M. Adenauer, ce ra· cisme, demeuré plus ou ' moins discret pendant l'occupation des Alliés de l'Allemagne de l'Ouest, est toujours très vl( .là·bas : 11 reparalt, en ce mo,ment, en. même temps .qùe toutès les 'tares Infusées dans l'âme germanique par l'hitl~risme, :\:!ar . l'indulgence plus ou h10ins obscuèè qtié tèmofghéflt 'lés 'Al" liés à son endroit. .DE· ROSENBER da.n ,. s un à Paris ,par' n .... édité librem'ent ~~ioper.Bardèehe l ' '. , l ' QUI est responsable de la dernière .guerre mon· dlale ? 4' Nuremberg ou la Terre promise l a été interdit, vol· cl quelques mois, et son au· teur, Maurice Bardèch c, a disparu (momentanément) de la circulation. ,. Ubu justicier » et G.A. ROS,ENBERG Cette organisation secrète, démasquée à la fin de l'an· née dernière par Droit et Li· . bertè, édite une feuille, dont Albert LEVY. (Suite p.age 4) L'AVION TRAGIQUE TUNli - OSLO " NOUS TOURNIONS EN ROND .. ~" murmure sans ' cesse le petit Allal Un Da/cola en provenance de Tllni.3 s'écrase, au terme de son voyage, contre le fjord d'Oslo. 34 passagers, dont '28 enfants, trou· vent une mort altreuse. Seul, da.ns l'arrière de la car· lin.gue, miraculeusement intact au milieu de cadavres calcinés, un enfant attend ses sauveteurs, ' C'est · le petit Isaac Allal, âgé de 11 ans. Tl s'agissait d'un voyage, orga· nisé par le Joint el une organisa. tian gouvernementale de Norvège, ·qui devait pel'mettre à 29 enfanls juifs, de familles pauvres de Tunis, de se reposer dans les 1Jwn· larmes norvégiennes. Obsédé par la vision terrifiante de l'avion en flammes fauchant les arbres sur son passage, le gar· çonnet, seul survivant du terrible accident, ne peut rien articuler que ces mots ; c Nous tournions en rond ... Le mystère resle entier. Comment a fini le Dakota ? Pourquoi l'avion s'est·il envolé malgré les très mauvaises condi· tions atmosphëriques ? Espërons qu'une enqJlête nous éclairera sur ces points. TOUS LES VENDREDIS 25 novembre-l et' décembre 1949 25· fI'. . , ' " GERHARD EISLER:: ,. (1 L'antisémitisme,' est puni• 'comme • (Je '· l'Est) " crime en Allemagne UNE PAR' ~. 1 NTERVI EW ACCORDEE A LE SE'CRETAIRE D'ETAT {( D. L. ALLEMAND • (De notr,e correspondante à Berlin LYDIE LAMBERT)' ON-rapporte que lorsque Gernard Eisler arriva ' en Allemagne après sa pittoresgue évasion des griffes de la police yankee, une admiratrice lui demanda, faisant, all usion à son incroyable audace: . - Mais enfin, comment êtes·vous parvenu à vous embarquer sur le « Battol'y» ? Votre ,photo avait paru 'mille)ois dans la pl'esse et le quai d'embarquement de,:ai t grouiller 'de policiers! ' - Eh bien! avait répondU. Gerhardt' Eisler avec son' fle gme coutumier, chaque fois que je pa.ssais devant la 'poolice, je détoul'nais la tête ... . C'est 'ce robuste bon sens qui tr~vail ... 1'enez, .. il y a aussi ce' .impressionne quand on fait la connaissance de Gerhardt Eis· 1er. Quand ii répond à une ques· tion, on reste frappé par la jusLesse et la si mplicité de son rai. sonnement. En sa qualité de chef du 8erviee d!information d~ la jèune 'République allemande, Gerhardt Eisler est appelé à. exercer une influence 'décisive sur laformatïon d'une opinion . délYlocratiqùe en Allemagne. problème; remeUre des vitres - Le problème juif ? Ger· aux .fenêtres qui sont restées hardt Eisler me regarde ' par. bouchées avec du carton ou lu • dessus ses lunette~ d'écaille bois depuis .la guerre, (parce avec surprise, Eh bien ! le pro. que nous n'avons .pas assez de blème juif n'existe pas en Rêpu- vitres). V\lilà. des problèmes ... l\fals comment voulez-vous qu'il . blique démocratique allemande. existe un problème juif dans un Il yale problème du relève· Etat vraiment démocratique, ment 'du niveau de vie, celui de . e'est.A-dire .où l'égalité n'est l'augmentation 'du rendement du , pas seulement garantie sur le Né . à Leipzig d'une familled'oJ'igine autrichienne" M. Gehrard Eisler se distingua de bOlUle heure par de très solides connaissances en économie politlque . Journaliste et ,PublicistÇ aUe· ~lnand de ' valeur, il nlilita très activement, lSous.. la ,République de \Veimar et après 1933, contre:


....... -1 papier? Notre Constitution dit:

HitJer et tes nazis. · Réfugié en France, quelque temps avant la. guerre, il connut successivement les camps de RoJand .. Garros, du Vernet et de :Miles, grâce a. un gouvernement qui était ~ea t1- coup plus dur, pqur .les réfugiés antifascistes que pour les a.gents de la cinqulènle colonne. En 1939, M. G ehrard Eisler obtint, ainsi que plusieurs de ses camarades. un visa pour le l\lexique ; il dut s'arrêter en cours de route, aux U.S.A.: le jour même de son arrjvée, le gouvernement amérj-eaJ. n avait, en effet, promulgué un arrêté interdisant à tous les ressortissants allemands de quit-~ er Je pays. Cependant. a u x Etats-Unis, M. Gehr,ard Eisler fut un des plus ardents soutiens de ret/ort de guerre allié et de la politique du préSident Roosevelt . On ~'étonnera d'autant plus de l'arbitraire avec lequel il devait ~tre tra.ité quelqll,Al ;ln"" ... »Ius tard par la justic~ améric,aJnc. DIL Y lL'O.IN.lLD. tous les citoyens sont êgaux de· vant la loi, sans distinction de. sexe, {Je race, d'opinion ou de religion. Cela est extrêmement clair. Nous ·ne demandons pas aux gens s'ils sont Juifs ou ca· tholiques. Nous lel1.\'_ demandons s'ils veulent nousaider à refai"e une Allemagne démocratique. Chacun est placé là où il est utile. chacun est traité selon ses . mérites, Vous vryez quïl n'y a pas piace pour un problème ~ ... juif. or" -, ",. '- 'II est cependant difficile de croire que dans un pays où l'antisémitisme a pns lee formes aussi monstrueuses, on ait I L y li: d~~x aus, }~ 29 ~ovembre 1947, l'As_sembl~e ~énérale des ~ation! Unie! volait à une forte '. maJqrltc une resoluhon recommandant la creat~OIl en Palestme d'un Etat ju,if et d'-un Etat arabe indépendant/; et souverains. Cette décision historique, prise malgré l'opposition violente de l'Angleterl'e et l'attitude équivoque des Etats· Unis, avait l'appui sans réserve de l'Union Sovié. tique dont l'action dans ce sens avait été détermi nante. , Le lendemain même de cp.tte I ___ :-________ -:-_____ ~------_:__:_ décision, des troubles éc1ataient en Palestine, pour en empêcher la réalisation. Les puis· . sances anglo·saxonnes soute· naient quasi ouvertement les agresseurs. Mais les peuples de Palestine voyaient, avec juste raison, dans la décision du 2'9 'novemb,'e, la iin proche rle l'occupation étrangère. Et c'est au son du canon, sous les bombes anglaises, que, le 15 mai 1948, l'Etat d'Israël était proclamf· La décision des Nations Unies n'était qu'en partie réa· lisée. L'Etat indépendant arabe de Pales tine, qui aurait été un facteur de paix dans le Proche· Orient, n'a jamais vu le jour. Les appétits et les rivalités des Anglo·Américains ont abouti à l'occupation des territoires ara· bes de Palestine par les forces d'Abdullah de Transjordanie, marionnette de Bevin. Ainsi, la Grande-Bretagne, qui paraissait à un mOment donné, évincée, maintient · certaines positions en Palestine, tandis que les maîtres américains du pétrole poursuivent imperturbablement leur expan~ion économique dans tout le pays. Le peuple d'Israël et tous les peuples du Proche·Orient con· tinuent la lutte pour une véri· table indépendance. Ils auront le dernier mot. L. B. MOUVEMENT C.ONTRE LE L'ANTISEMITISME ET POUR RACISME LA PAI~ Tous:: uu, grand, meeting d'e 'protestati'on\ contre les pogromes antijuifs en Irak, contre le relèvement du naxisme; pour la défense de la paix. qui aura lieu le LUNDI 28 NOVEMBRE i949,à 2f1h,30 à la MUTUALITE, 24, rue Saint· Victor - Paris (V') sous la présidence de, i\l' André BLU;\lEL, président c.i'u M.R.A P, Prendrol'\t la parole: ' MM. LYON·CAEN. )'résident de chambre à la COUl' de Cassation: Louis n'IARIN. deputé, anCIen nünistre; Jacques LEMAN, radic2.!. soc~ahste. membre du Conseil national ei membl..·e de la Commi3. SIon permanente des cOlnbattants de la paIX' et de la liberté; André LEROY. secrétaire général de la Fédération nationale de~ déportés et internés, résistants, patr).otes; Elie BLONCOURT, 6e~ cretaire général du Parti soëiali~te unitaire; Daniel BONGARS, secrétaire de l'Union des Syndicats de la région parisienne; Gabri.el LISE'J'TE. député du Tchad (R.D.A.); Dr lIIAS':rANE, l'cprésentant des démocrates irc:-kiens: Charles DESrRAT, secrétaire géneral du Secours populaire; Un orateur du Parti conunu- niste français, du M.R.P., des Chrétiens ProgreSSistes, .~;.....- - ~-... ~ .. -~ .", - -- . L E quartier est cerné. Dans les rues, personne. Aux carrefours et aux points stratégiques, de la troupe . et des gendarmes. Tout à coup, grincement de fùins: de~ camioits, devant de pauvres maisons, stop. pent. Des ordres brèfs. Par groupes compacts, des poli. ,ciers armés jusqu'aux dents sautent sur le trottoir, s 'engouffrent dans les cours et les couloirs.

pu abolir ce problème d'un trait

de plume, ce trait de plume fût·il un article de la Constitu· tion ... - Ii se peut et il Jlst même lort prCtbable qu'après 'Jeux dé· cades de .propa(ande raciale ef· frénée Il y ait encore chez IIOUS des antisémites, Mais permet· tezJtnoi de vous raconter à ce l)ropoS une petite histoire que j'al entendue récemment et qui: me semble·t·i1, Illustre li. mer· veille la situation, » DeUle Juifs dont l'un vient d'Allemagne occidentale et l'autre de , l'Ailemaglte orientale se rencontrent ; Eh bien ! ;y a·t·lI encore des antisémites en Allemagne de l'Ouest 'l )J, de· mande l'un, «' Mats oui, il n'y a rien de changé. Et en Allema- Aujourd'hui, le monde cJltier cOlUlait les péripéties dramati" ues du d épart de M. Elsler à bord du na.vire pOlonais CI: Bat .. tory.. . T'ersonnilUtê trè:;; oombative, fii:ure très populaire, 1\1. Çeh .. rard Eisler est maintenant secré .. taire d'Etat à l'lnformatlon dans le gouvernement de la Républl· que .alleulandc de l'Est. gne Orientale, y a·t·1I des antt. sémites ? )J. « Oui )J. « C'est bien ce que je pensais: là aussi; rien de changé )J. « Ah 1 mai, no Il, répond l'autre. Il y a quet. que Cll038 '!le ' cllangé. Avant; quand ,je rencontrais un antisëmite, c'est moi qui avais peul'. Aujourd'hui, Quand je rencontre un antisémite, c'est lui qui ' a. peur 1 » . » La Constitution fait de l'antisémitisme un crime d'Etat et non pas. conune dans d'autres Hitler, direZ'YOus,. et eur· tout les hommes qUI l'on por· te au pouvoir, les Krupp, Thysse" et autres magnats de la Ruhr, Thyssen et au· tres magnats de la Ruhr. Et aussi les hommes qui l'ont ,ncouragé; notamment par l'accord de Munich, Am~druz rHemb~~ wm •• ~ •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• ~ me des frères à • La Terre 1 . Il est cinq heures du matin. Des coups de crosse contre les portes, puis des cris et des . hurlements à tot~S les étages. Dans le petit jour blafard, le ,pogrome commence à Bagdad, Vous vous trompez .. L'une des callses principa· les de la guerre. de 1939-45 « fut l'action sémitique. Il est incontestable que 1 e s Juifs, chaSsés d'Allemagne, ont pou~sé à la revanche. - cela ~olt dit sans effleurer la question Juive "., . ADMIRATEUR DE BARDECHÉ Est-ce Goebbels qui parle ? (On vient justement. comme par hasard, de pu biler ses « Mémoires ~ ). Est-ce Strelcher ou Rosenberg, le « théo· ricien ~ du racisme ? Non. C'est un fidèle de Hltler et de Goebbels, de Goering et de Rosenberg, c'est un certain G.A. Amau' druz, qui vient de publier A PARIS un livre nazi : c Ubu justicier, au premier procès lie Nuremberg ). ., Promise l et à Maurice Bar· dèche. Une certaine presse a déjà Commencé à faire l'éloge d'" Ubu justicier . En tête" évidemment, l'Epoque et Pa' roles Françaises, et la bro· chures Realisme, dont les liens avec les groupes nazis reconstitués apparaissent dé· sormais e'n pleine ela.rté. BONS NAZIS ET BONS APOTRES Qui est Amaudruz ? Nos lecteurs le connaissent. Une organisation hitlérienne complote depuis de nom· breUl. mois contre la République, en vue de la remplacer par un régIme nazi, avec tout ce que cela comporte. Eile s'est appelée Mouvement Socialiste d'Unité Française, p u i s Mouvement National Français, puiS Parti Républi· · cain d'U n ion Populaire. Amaudruz en est l'un des principaux dirigeants. ii ••••••••••••••••• II!I •••••••••••••••••••••• 1 Hommes et femmes, jeunes et vieux, qui ont vécu, le 16 -j ulllet 1942 à Paris, la grande rafle ordonnée par Danneker et Darquler de Pellepo!x, souvenez ·vous ... Ce qui se passe au' jOurd'hui là-bas est pire. D·es camps de concentration, une ' radio antisémite ... Après le 16 juillet, la seconde étape, pour voos, tut Drancy, Drancy n'est pas mort. Au nord de la capitale 'Irakienne, 11 ressuscite, plUd monstrueux : des milliers de Juifs dépouillés, en tassés, terrorisés par une chiourme au· près de laquelle les voyous d ~ la S.E.C. et de la P.Q.J. ne se· raient que des enfants de choeur. . Michel.· BARON. (Suite page ~l \. BAL MUSETTE 1949, LA RUE DE LAPPE A EM IGRE ... .{Voir en page (5, le reportage de Lydie PAVElI • DROIT ET t18ERTE - «: n INI Q MOLLIE PIII5QU'ON NE VOlIS lE DIT P45 •• -.. ,, ."""'~"';II""""""""""""""""",,,,,""""1s ~ LA TRIBUNE DE D. L. ~ ,~ ~~ ~ Les Juifs sonl-ils ~ EN avant pour 5,000 nouveaux abonnés à. DROIT et LIBERTE! - BLANCHIS A peine l'tp])el Ht-ll lancé que déjà. on en parle un peu partout pannl lei lecteurs, le, dlttuseu~, lu amis. les. orranl~.t;ona du M.lt,A.P. Pour avoir a"nnollcé - danS la légellde d'un de!lllin - qu'II entage,alt cette nlluvelle camparn@, D. L", en l'espace d'une s6fll.alne, n'a pà8 reçu mlllnl d' Vinrkslx lettrée dé pertOnnea ou de lOCiétés lui demandant dê* précisiOn.! CE n'est pas nous vanter que de dlre que nlltre jllurnal, organe du I\J. R. A. P. s'esl acquis, en trés peu de tém])l, une place Importante dans le combat contre ces mall"l( Inséparables qui IInt nOm : raOlsme. antllémltiAme, guerre ... Qu'un tel combat soit non fieu!ement nécessaire, ~Is efflélce, Il taut être aveuglè pour en douter. Le silence et ['inertie continent à la lâcheté, à la négatiOn de toutes [es posslbiUtés : M n'est. pas [a vole qu'a choisie DROIT et LIBERTE, et il y a fort ÎL pJ!.rier qu'U ne la choisira jamais! Tout an contraire, il s'elt ass[4'tfé pour t&che d'agir contr ·e le regroupèment df:t ligue, et des feuilleS fasclSits et antisémites dans notre pays, de dénOncer 1. rellaIssance du pértl aJlema\ld de prote8ter contre toutes les violations de la liberté danl le monde - en appelant au rassemdé toutés les bonnes vOlonth, uns dlstil1ctlon d'opl.nlbn. ou dé croyances Car ci'èst, en fin de compte" de l'un.ion - et l'expérience l'a. amplement démontréque dépend le succès: Unis, alix côté des forces de démocratie et d& paix, noug .omIbeli tnMmPàrablêment plus puissants que l'eUheml sournois, bluffeur· ou cynique, cet ennémt qui, justement eomptA 8Ur notre d[vislon et tente de It. ptl'V6quer par toua lés mbyêilS. • MAIS, par malheur pour lUI, et en dépit dei m .... noeu V1'è!l de cèUlt qui, coniI~ lèll1lbent bU nOI1, fbnt 81n Jeu, le Murant d'unIté est lrrésiUlb[ è, On J'a bien 111, PM belbplè, 101'11 des récentes réu! 'Q.f(lns des Déportés et des Antiens combattants juifl qui, 1011'1 4e tépondtè aul Voeux dSe dlViseul'8, ' ont ' maintenu et COnSôlldé leur cohésion. 'l'bute v[ctolre 'dè l'unibn est u 11 ' encôura,eméilt pou r DROIT êt LIBERTE une cllUfll'll'lIlUon de la jU5teS8& de sà position. ' Une pnuv'e de plus que les eontiltlonl 811nt réunies pour que bièntôt il parfllue Mec eè titre: . Lek 5.000 d~pa'séll! ,. liII •• . .~ Un peu fort! C'est une société qui a livré du matériel à l'armée allems.nde. Autant dire que ses patron! o~t de l 'Idée de patrie une notion assez élastique. ' Qui aurait pu - qui aurait dl1, Sans doute - les amener en Cour de Justice ? , Le commerce avec l'ennemi présente parfois quelques aléas. La société en question l'a éprouvé, puisque son cUent a dil un jour suspendre ses paiementa pour cause de capitu[atlon. En 1945, les patrons de la société en question se sont tenus cols. En 1949, ils ont osé rlemander II: la République française le règlement des livralson& faites par eux à l'armée allamanlte 1 Qui a gagné la guerre? M. Petsclle, êvidemment, les a envoyé pondre. C'est le moins - vrlLlment le moins - qu'il _pouvait faire. Alors, ces messieurs se sont fâchés et ont déposé une requête en Conseil d'Etat, invoquant ... on VOU$ le donné en mille... ' Les stipulations rle la C01).vention d'armistice de juin 1940 1 Evidemment, d'un certain pO,[nt de vue, étant donnée l'~volution de la politique· eùropéenne, et du train où vont les choses ... Il n'empêche qUè le Conseil' d'Eta.t a re,jeté [e pourvoi, déclarant le prétendu armistice sans valeur' juridique. ' '. . Et il a bien fait. ' Les honnêtes gens .. , Cette histoire, il est · vrai, n'èst pas unique. Ainsi le Syndicat de Défense de la Presse Acquittée... D'abord, 11 faut vous IlxpUquer : on conns.lSSalt jusqu'à présent la presSe libre, la presse p'ourrie ou' vendue, la bonne presse, la presse à bras et le' fér à repasser. . Maintenant fi y a une presse acquittée, celle qui a paru pendant l'OcCupation et, pour 'n'avoir pas été punie pèJr les tribunaUx, 1 n'en a pas moins collaboré. De ce fait elle a été mise en état d'indignité et ses Installat[ ons et fmmeub[es lui ont été retirés, moyennant d'ailleurs des COnditions de dédommagement qu'on peut, en parfaite équité, juger superfétatoires, DOnc le Syndicat de la Presse Acquittée s'est réuni à. Paris le 5 novembre dernier et a fait conl'laitre qu'il estime que le principe de l'exproprlatlpn ne saurait Ils e t approuvent soutiennent O·.L. « Lès A mis Israélites de Franet », société 4é $~èOUrS mutuels u~g~, 10, rue dt Lancrv) , Il été P4rllti l~s )1tê»t1ètes orgètnisations , tHJ.hér~r 4U M.R.A.P. S~n ~l'éSIMnt, M. AlmÙl(Jhkoff MUs don~ quelqUes préCisions ,ltr l'â.cllvité de la socleté, NouS tx!&I()1I$ depui8 1929 et fi'llpNrtenons à Il.ucvne Centrale ou Féderation. Avant la llUerrt, nOUS tomption 150 membres, nous ne ,ommes Plus que 70. Le nazisme 4 pris le reste. Llmque fut ·lancée l'idée d'un I4rge moUl!emen! contre le Rac1s~ et pour Ill. Paix, noua n'aflans pas hislté If nous" ;olndre. Notre société qui ne fait P43 de 1JQlitique ne pouvait pas rester à l'écart. Est.ce ~~ la politique que TOUS LES VENDREDIS DROIT ET LIBERTE cOntré lé racisme et l'antisémitisme, pour là paix COMITE DE DIRECTION Andr6 8t.tJM:tL Delltl 8ULAWKO MaÙtlte aR1N~tAN Ch.rU,s LÉDERMAN l'Ilrti ROLAND-LEVY tUltllètlO!\ ~t IldmlnistrMioll: 6, Bd 'ollslInDlère, PAltl!HI' m.. : :P.O 15-01 et la lulte Lt ,~.I'li : Cb. OVEZAltEK Ite lutter contre' l'antisémitisme et la guerre ? Lorsqu'on m'a pris mes deux enfants pour les tuer en déportatat/ on, tn'a-t-on demandé quelle pOlitl(JUê i~ fa l$ais ? - Ouant à Droit ét Liberlé, ie consIdère - et la plupart iù Ms membres sont de mon avi! - qUe c'est un instrument de tout pre- . mier ordre pour la défense de ce qui nous est le plUS cher au monde

la Paix,

Droit et Lib'!rté 10ue un grand r61é dans la lutte pour nos d'raIts et pour notre existence et VOus pouvez com1!ter sur 1li{I tre concours sans reserve. Portr recelloir régulièrement « DROIT ET LIBERTE» ABONNEZ-VOUS en nous retournant ce bulletin à notre adresse :. 6, BOULEVARD POISSONNIERE, PARIS JI 'OoILsngM ________________ _ dlmeurant ________________________________________ __ souscris un ' abonMmenf d DROIT ET LIBERTE de trois l'MU, sU: moi', un an (1) et en verse le montant cl votre C~mptt c/l,èoue po'tal 6070-98 Paris, TM!f d'abonnement : 1 an. 1.100 francs; 6 mois, 600 tr. i 3 mois, 300 fr, Etrang~r : l lin, 1.600 fr.; 6 mois, 850 fr.; 3 mois, 450 franes. POUR LA BELGIQUE: Tu!! spéCial : 1 an, 200 fr. belge! ; 6 mois, 110 fr.; 3 mols, 55 fr, Adresser les cotnmandès à Mme Geulen, 71, rue FrançoisLesnino, à Bruxelles Il, compte chèque postal 39 15 14. (1) Aayer les lllenUons mut1les, être appl!qué à. «d'honnêtes gens bénéficiaires d'acquittements ou de classementa sans suite qui auraient dO recouvrer iP30 jacto l'intégrallté de leurs biens et de leurs droits. , D'honnêtes gens ? Des moutons, vous dis-Je 1 Bêêê ... ... à l'ambasasde Le Syndicat de la Pr~sse Aequittée a dépos~ 8a motion à. la. présidence du Conseil. Bon. n l'a dépOsée aussi au Secrétariat de l'U.N.E.S.C.O. A la rigueur. Il l'a déposée encore à l'ambal!sade des Etats-Unis. Tiens 1 Il n'en restait p[m d'exemplaire pour l'ambassade de l'Equateur (petit Etat de l'Amérique du Sud, capitale Quito). FAITES SORTIR l'accusé 'Pas difficile . Voici donc que Georges Scaplnl 'fait du : tourisme » en Suisse 1 Il s'est installé dans un hfltel, à Vevèy, après avoir passé la frontière en exhibant aux policiers ... sa carte d'identité et un passeport diplomatique (!). Il a pu sans difficulté (à l'aide de ces pièces) quitter lé territoire. A la veUle de sa comparution en Gour de Justice. ·Voilà. J1;1gé par lui-même Le . séjour de Vevey est plus confortable sans doute que celui de .Ia prison. - He présenter devant la Cour Ile Justice de la Seine eut été U1l. acte de folie, a déclaré Scaplnl. Avant de partir. • Ce qui prouve qu'II n'avait alicunë illusion sur le sort que lui auràit valu - en bonne justice - 'sa lourde culpabilité. 'L'accusé veut choisir ses • juges - Je récuse, a dit encore l'ex « ambassadeur des prl$onn[ers ~, M. Sudaka comme è6i1tmissalre du gouvérnement parce qu'il est membre de l'As30cl.atfon dt! prisonnÎers ,de gUerre de la Seint. Scapini fie veut pas êtrè accusé par un ancien prisonnièr. C'est en effet dangereux poUr lui. Les anciens prisonniers savènt ce qu'Us ont 'Vécu. Horace n'était pas là, Un qui a préféré - comme Scaplni - mais depUis plus longtemps prendre le large, c'est le nommé liorace de Carbuccia. Le gendre de l'ancien préfet de poUce Jean Chlappe. Par contumace (comme on dit quand l'accusé n'est pas là) l'Horacé en qUèstion dev8.lt répOMl'é jeudi dernier devant la Cour de Justice de la direction de Gr!ngoire, l'hebdomadaire collabo et antisémite. De Oarbuccla avait fait al'moncèr à grand fracas qU'il serait là. Fanfaronnade. Il n'y avait de lu! que son défenseur, M' Biaggl, proche collaborateur de M' Henry Torrès, sénateur R.P.F. La Bafaille SOCIALlST! Paris, Parti Sociatîsté Unîtllite Les dirigeants S.F.I.O. et la question allemande .Jean-Mauric~ Hermann a suivi lèS réactions du « Populaire » au cours des dernières aemalDje8, à. mesure que sr précisaient les menaces de cette nouvelle " turope allJlmande » qui Inqulétent 51 lllrt l'opinion française : M. Hoffmann vient à Paris. Il tient à l'O.E.C.E. un dis~ours menaçant. ' ~ue dit Le Populaire? Rien. Les ministres du « Conseil de l'Europe » se réunissent. Ils ouvrent la porte à l'Allemagne de Bonn ? Toujours rien. L'actiVité diplomatique devient Intense. L'opinion entière est rêve! llée. Les « Trois • se réunissent à Paris. Il faut cherCher, la veille, dans la lettre de Londres de Louis Lévy, pour y voi.r une allusion ... Et le jour où, M. Dean Acheson étant là, la conférence ~'ouvre au Quai d'Orsay, Léon Blum. tOujours plongé dans la question d~ la partiCipation ministériélle, commence ainsi son article : Dans Le FigarO d'hier mOn confrère L.-Gilbriel Robinet, l'un des Teprésentan ts les plus distingués de la presse prOlitiqUe actuelle, s'exprime ... Enfin, le 10 novembre, Fernand Caussy ne peut plus y tenir ... TI pense que pour éviter le retour aux «errements anciens., il faut « évi ter » que l'Allemagne « ne se mette au service d'un des blocs de puissance en rivalité », dOlle - ô 1 mystérieuse logique - qu'!l faut l'intégrer à l'Europe Mashall. Cela rte l'emPêChe paS d'inSISter sur le fait.... que le docteur Adenauer rappelle « sous des formes dou' cereuses • le magnat de la Ruht', Hugo Stinnes, en 1920. Malheureux Caussy 1 Cinq jours avant, Salomon Grumbach s'était montré 8i enthoUsiaste du mëme Adenauer I.. Ca. barde. Le lendemain, 11 novembre LMn Blum découvre enfin qU'il se p3sse des chosês df! ce côté-là. Oh 1 « n'exagérons rien ». écrit.il. « !I ne se passe pas il Paris de choses capItales ». Tout juste • un règlement provisoire e~ imparfait d'affe.irea ~n~ea ,)l,y 1 Des plaisantins De nombreuses familles de luits allemands vlvs.nt à Dusseldor! (oone britannique) ont reçu une carte postale sur laquelle on pouvait lire: STAAL KREMATORIUM; OSTFRIEDHOF, ABTO :5 AUFF'ORDERUNG Comme VOUs avez atUlnt rd(f~ requis, vous devez vous pr~8enttr .ans délai au crématoIre local. cOuloir 9, brUleur 3~, votet 5, au% lins d'Incinération de vot~e corps· Né prenez aucune boisson alcoolisét afin d'éviter toute ex.plosion au cours de votre incinération, Apportez un tagol /te bOit, 50 ldlos de charbon, un· pot pour les cendres el un morceau de papier pOUr lés os en vue de leur utUtsalion ultérieure pour la fabrica,tiOn de w.von ... Le tette est de la même farine. Ben quoi 1 Si maintenl!Jlt on ne peut plus rigoler un brin entre nazis, a.lo~s L·. Spiritisme. Le colonel Touron est un 'des chefs les p,Ius appréciéll des servic è s d espionnage américain. e'est du moins le lournal [ibanais El Adib qui l'affirme Car le colonel Touron a fait au journal dt Beyrouth une c#nfldènce. « Hitler eet vivs.nt, lui a-t-il dit. Il réside à. Mo~ou où S aline veille personnellement à sa formation marxiste-léniniste ... ·» Il parait que II! colonel Touron prépare un lm portan t ouv,rag€ où U èxà,minera les princtpaux probl~ mès ' (d'espionnage) . p~éspar la dernière guerre et aussi par la. r prochaine JI. . . Ça s'appellerait Quand avparaîtra mon ombre. . On se disa it bien I\Ulisl que le colonel TOuron devait se procurer ~s renseignements en interrogeant lés tables iournanteo;· Mieux vaut le savoir' Une révélation Qui édifiêra ' les llénératlolls future. sur J'Ufi tles problèmes I~ plus Impl?rtantll de notre temps a été ._ .: fort heureUsement - . arporté~ par l'éminent historien allemand Scheidl • l'université de Tübingen. te professeur a été attaché de 1941 à 1945 comme historlogràphe au Quartier généra,I , d Il l"ührer. - Contrairement à la légènd. a-t-Il déclaré, Hitler , ne mordal* pas lèS tapis dans sès accès de rage. Curieux acheminement 1 Tout d\ll'nlèrement un .JuIl (lé 'Budapest dont toute la tam!lle a été cléportê~, a reçu par l'entremise de l'American Joint un colIS clé lIhge et d~ vMements. Don~ un veston vert de Coupé allemande avéc une étlQMtté sur laquelle on lisait: « Luna Swano, malt're tailleur, Berlin VIII, Unter ,dep Lln~en, 25. Pour le chancelier du, Rélch, Adolf liitlèr. N° DK 67, le 20 ma~ 1933 ' JI Quelle est l'hwloire du VéstotJ, ? Mystère. Entre beaux esprits' Un qUi peut se réjouir de là compagnie de Maurl1\s, c'est le dénommé Vallat (Xavier). , - Maurras, dll-i1, m'a ouvert /lUr les poètes des horizons que

e ne soupçonnais pas. vraiment,

lm cours d~ CUle téclusion, j'au· rai re/ètit mes humanités. ce qui ne signifie nul[ement, toutefois, que l'ancien patron de l'antisémitisme officiel sous le règne de Pétain en soit devenu «human[taire ». N'Ulèz pas crolte 1 Et de s'efforcer de rassurer et d'endormir le lecteur. L'admission de ['Allemagne au CQnseIl de l'Europe ? « La solution va de SOi », Les démontages d'usines ? Il 'Y a, longtemps que les socialistes sont contre, et puis M. Ac}ènauer n'a-t-il pas fait « dèS propO$itlon$ cOmpensatrices ». (Pll1'is, officieux) L'équation pétrolière du Proche-Ôrient M. Edoua.rd SablIer définit au seuil d 'une enquête sur le Proché-Orient, « l'équation pé' trollère » à résoudre dans ee coin du monde : L'Angieterre est encore un géant du pétrole. L'une de6 principales détentrices des gl&ements mondiaux. première 001'1- wmmatrlce de carburants en Europe occidentalê, &è$ Intérêts pétrolIers S'étendent jusqu'en territoire américain. Pour leS Etats-U'tlis l'Industrie pétrOlière est à la bAAe de leur économiè et de leUr cOJOmeree extérieur. Un conflit d'Intérêt enttè ce. deux puissances revêt donc normalemént la plus grande Impol'tance. En dehors de l'Union soviétique Je pétrOle mondial se divisé en dèux cat~gorles : pétrolè-stérling et pétrole-dollar. La Grande-Sretagne né peut aVOir la. prétention d'évinoer les Etats-Unis. Tout porte à, croire qU'elle recherche plutôt la création (l'un cartel anj;lo-améncaln au sein duquel les prix, les zones d'Influence, seront soigneuseroelH déterminées, les ressources matérielles mises en commun. Jusqu'à présent, les Américains libl't.5-érhangistrs ont l'égulièrement repoussé les invites lOndonlem1~. Ré.sisteront-ll§ IIItli BLANCHISSEURS ~ ~ ~ "maudits"? ~ Peste soit dei ladres Paroles Francaises (sic) exulte. La petite lèche à. M. René Mayer, ministre de ' la Justice (dont nous faisions état Ici même la semaine derni~re) a produit son petit effet. dément les informations selon lesquellee 11 serait tntransporta,. ble. Ce qui slgnlf!e qu'on a l'inten· tion de le transporter. Question de tact ~ ~ ~ Une lettre de l'historien Jules ISAAC ~ ~ ~ ~ M. Jules Isaac, qui, avec M. Malet, est l'auteur d'un des ~ St nous en crOl/ons notre petit , dOigt généralement bien informé, t!crit le journal du député fasciste Mutter, le numéro de « Paroles Françaises , aurait été lu et médité, le matin même, ci 'la place Vexdôme. !Ii manuels d'histoire les plllS répandus en France, et qui a, en ~ ~ 1948, publié Jésus et Israel, a tenu à intervenir dans le débat ~ ~ ouvert par une lettre de M. Bloch-Négat à Droit et Liberté. ~ Où ça ? , !OiS Cette lettre posait la question : Les Juifs sont-ils maudits? S S en se référant aux données traditionnelles des Evangiles et à " On avait avancé le mOnastère !.Ii l'enseignement du cathéchlsme. . ~ de l'Ue Saint-Honorat (Iles de ~ Nous avons publié, dans notre dernier numéro, le point de ~ Lerlns) en face de Cannes sur S vue de M. l'abbé Honoré Marty, de Perpignan. Voici la lettre li la grande Bleue. Puis on s'est ~ que nous fait parvenir M. Jules Isaac : ~ aperçu qUé Bazaine fut jadis In- ~ DaM le n 6 3 de Droit et Liberté je lis une lettre de M, ~ terné dans l'Ile voisine (Sainte,. ~ Bloch-Negat posant la que3tion delr!.Voir si ~n c~rtain en- , ~ Marguerite). En l'an de grâce !Ii seignement cathotique professe que « tell Jutfs sont mau- " li 1949 on estimerait. fâ.cheux au ~ dits». . § Et le soir même, on annonçait, de source gouvernementale, une large amnistie pour le 1er janvier. On révélait même que le gouvernement serait dispOSé à reconsidérer à part la Situation de Pétain; celle de Chdrlell 'MlLurras et celle d'Henri Béraud. , «Nous for'TlU)ns seulement un VOEU à l'enltroit de notre garrle des Sceaux, écrit le journal antisémite. C'est qu'il puisse faire une -amnistie large et généreuse, car la place serait petite et médiocre dans l'Histoire pour les hommes qui n'auraient pu faire qu'une amnUtr.e rabougrit et avaricieuse. ~ René Mayer, vous êtes prévenu. Paroles Françaises (resic) en est à. formuler ses exigences. Voilà comm~ je la: veux M_ René Mayer veut-lI ~tre le « grand homme» de Paroles Françaises ? (reresic). ' , Et mériter l'amitié des collabos ? Dans son burèau de la place VendÔme 11 se contente d'expédier les affaires coura.ntes et passe quasiment tout son temps en cOmpagnie de son cMf de cabinet, M. Donnl\dleu de Vabres, , à. trava!ller sur l'amnistie, - Je la veux « radicale ), d[t- 11. , Raisons « politiques » ... Le' préildèfit du Conseil, M. Gè'Orges Bidault, preese M. Réné Mà.yèr d'aboutir . - Il faut que ce soit mOi qui porte le mérite de réintégrer tous ceux qui peuvent l' ~tre dans la ,communa.uté. ' On ne ,;auralt penser' décemment què ce moi repré~ente l'exptésident du Conseil national de la. RéSistance. Semlt-ce alors parti politique à nOUvelle c)Jêntèlé le chef d'un l'affOt d'une ? ... et raisons de « prinèÏpe lt Donc M. Geotges Bidault ~éut Mrê la tété de l'amI1istlê pour dès raisons polltil1.ues, . Bien. , II parait que M. ~ené Mayer veut en être le bras pour des raisons de principe et parce qU'il a le sens de l'humain. Un député résumait l'e,ptre jour ces « raisons de principe : et ce « sens de l'hums.ln : par cette appréciation lapidaire : . - René Mayer véut faire l'amnistie parce qu'li est jUI,f. - Comment ? s'étonnait-on altmtour. - Oui, IJ veut se le faire pudonner. Le vieux persiste Pour Cç qui est de Pétain, rB.!- aurez-vous, Il va bien. ' Mals vous le saviez déjà, puisque la presse est Inondée de bulletins de santé de l'ex-maréchal. comme si toute la, France, haletante, attendait qu'li fasse Sa pétite promenade dans la cour. Et s'Inquiéta,it de son appétit au de ses urines. Au minlst~re de la. Justice on I~sltude aux pressions qui accompagnent ceS dernièrès? Toute [a question est là.. O'egt danS ce cadre que M. Sablier appréciera le plan britannique dit de la « Orallde-Syrie » ; LI\ 'Victoire d'Israêl a fait éCla~ r la Ligue, (jont le blian est en t1èrement négatif : plusieurs pays arabés ruil'lés, des centaines de milliers de réfugiés errant sans appui. la querelle entré Hachémites et Eg$'lltlens fortement aggravée. Pour étayer l'édifice· croulant LOndres semble vouloir dresser simultanément cieux échafaudages aux ailes du Proche-Orient. A ['est et à l'ouest deux tribus fidèles, les Hachémites et les Senousslstes s'efforcent de réaltser respectivement la GrandeSyrie et l'unité Iybienne. immigration (Patia, Union entre Français et Immir/ré8) Lê droit d'asile garanti par le souvérnement (chinois) D'un éditorial de M. Justin Oolart, ancien ministre, prot~8- tILnt contre le5 « rrcentes 1l1flsureS xénophobés priséS par le gouvernement » (expulsion. et Qluolutions) : Qu'i! me soit èncore permis d'apporter un élément à la discussion

Ceux qui parlent sans

cesse de la Paix et ne font lien pour 11\ défendre, ceux qui vel)lent sans cesse « lutter pour la demoératle » Chè~ le voisin et se font complices dès atteintes subies par la démocratie dans notre pays, ne manquent Das de s'attaquer au magnifique mouvement cIè libél'atlDn du peuple chmois. Ils le condamnent au nom de ~ prmcipes » a.daptéa aux besoln.s cI'une mauvaisl:: ~

minlstLre de la Justice le rappro- ~ Vos lecteurs trouveront une répome cathOli~ue ci la ~ chement Bazaine-Pélain, ce qui S P D J . . li pourrait éclairer d'un jour trop ~ question dans l'article du R.. emann: Les UI S sont-ils ~ cril certaines slm!litudes hlstorl- ~ maudits ? publié par les Cahiera "ioniens, nO 4, du 1er li ques. Et l'on aurait .renoncé au 's jui1!et 1948. ~ . projet. ~ Le Père Demann a pubLié également une étude SUT les' ~ On en est' donc à rechercher ~ Juifs dans l'en~eignement chrétien (Lumen vitoe, vo!. IV, § une pelouse et des arbres pour le ' ~ 1949, nO 1), Bruxelles. ~ vieux tra.ltre. ~ Dans tes Dix points de Seelisberg, formulé, par les ~ Comme désire le chef du R.P.F. ~ mem!Jres chrétiem de ÙJ. Commis sian religieuse du Con- ~ C'est à cette fin que des dépu- ~ . grès internationât judéo-chrétien tenu li Seelisberg en 194'7, ~ tés gaulliSteS ont déposé une ~ te point 9 dit: C' Eviter d'accréditer l'opinion impie que le S proposition de résolution sur le S peuple juif est répr01J.vé, maudit, réservé pOUT une desti- ~ bureau de l'Assemblée. ~ née de souffrance ». ~ lis veulent que la -justice (sic) ~ Ainsi des chrétiims qualifiés - catholiques et protes- § ne s~it pas insensible à certain ~ ,tants - déclarent cette opinion « impie ". Elle n'en est pas ~ sentiment de tact national et de ~ molM, répandue dans les milieux et les ouvragl!$ chrétiens" ~ pitié humaine. ~ comme je crois l'avoir prout,lé par les nombreuse a citations S Dont Ils donnent eux~mêmes un S produites dans mon Livre Jésus et Israël. , ~ s[ngul!er' exemple à. l'égard des ~ s'ecevez, je vous prie, l'assurance de ma parfaite consi- ~ RéslstantA qUè Pétabi a fait gutl- ~ dératton. . ~ IOttn~r MUS sa responsabiltté di- ~ '. Jules ISAAC. ~ rectf1 OU fait livrer aux · pelotons ~ . S d'èxécution nazis. · ~"",,'I''I''''''''''''''''''''''''''''''''I./fI""~ TOUS LUNDI ' A LA MUTUALITÉ. Vous protesterez contre les pogromes d'IraI (Suite de la pare 1) . Les maltres - locaux et • étrangers - de l'Irak ne sont cértes pas des novices Il.n persécut[ on. Sous un ciel brûlant. en plein désert, If y a déjà. pour faire mourir à Petit feu les cofi'lmunlstes lés plus ' re-, doutables, des fosses qu'on nomme c ceHules indivlduelleS-.

un mètre carré de largeur...

Et, plus v,astes, mais ignorés de M. David R.ousset, des camps de concentration pour les défenseurs de la ·11- berté et de la. paix. Les mêmes Qui ont pendu. il y a dix mois, le dirigeant OUvrier Fèhede sur 18, place publique, impriment le journal Al Yakta, succédané Irakien du Starmer, et diffusent tous les vendredis, à Radio-Bar/dM. . un programme antisémite. . A tout point de vu~. les Juifs ne sont pas seuls: Enfants ma;" jraités et chassés des écoles, fonotionnalres licenciés et insultés, petits ' artisans spoliés et arrêtés, commerçants soumis à 'des amen-. des' exorbitantes et torturé~, ' les Juifs sont nécessairement sQlldaires d'un peuple qui veut secouer le Joug. D'un peuple contre les intérêts duquel ces pogromes, conformén: envo1e-t-il pas une commission d'enqué!e? » Mal!, cher et naïf confrère, M. Ach"son n'a pas tout à fait gardé le silence, Qu'Il manque de sen51- bUité c'est une tout autre histoire: Dans un récént l'apport, il déclarait « avOir sUivi de prês la sftuati~n et recommandé la lnodéraUon »... De la modération, Il donnait lui-même ' l'ex'mple en alOutant : r Le Département ' d'Etat vient d'apPrendre qu'Wl ON NOU~ COMMUNIQUE • L'Union des Sociétés Juives de FrAnce a adresssé au c Populaire June protestation contre l'article de M. Caussyparu dans le nurntro du ' 8 novembre d,ê -Cê journal. Ce texté indique la protest8.tlon, reprehalt « le th~me bitlérlen sur le, r~le du judéo-bolchevlsme. dans les malhêuts du mondè. L'U.S.J.F. demande au rédacteur. en cbef du «Populaire Jo de publier une rectification et de sanctionner l'attitude de M. Causoy. • M. Isaïe Schwartz, gr and rabbin de France et d'Algérie, a inauguré récemment à la synagogue de ManteS une · plaque .. la mémofre des 80 Juifs mantols morts au champ d'honneur ou dans ll!:!! camps nazis au cours des années , 1939-1945. mént à la vieille devise du Dltide • Au Pax-Cinéma, 103, rue de et impera, ont été déclenché6 sous Sèvre!, A 17 h. 45, l'Union des lnle B[gne du pétrole et du sang. "énleura et Tecbnlclens . Français, rUnlon de. Arts plastiques, l'As· Les insensibles .oci.tion dei Travallleur. sclenti- , · tiques présenteront le samedi 2~ no- On s'est indigné du cynisme du vernbr. cinq films scientifique. : Mouvement, brownlèns (France), goùv~rnement de I..Jndr"S qui. l Le San, (U.R.S.S.. Kératoplastie réagi aux pogromes d'Irak en (U.S.A.). L'Hydrophile (POlogne), « refusant d'inlervenlr dans [e~ L. Cu.paud (Danemark). ctrtain nombre tU sujets irakie~ dt religion ;v,ivt ont été ricemment arr~tés , Leur nombre est ds beaucoup inférieur à celui qut /tvait d'abord été menl10nnt l. Quelques jours plus tard, les pogromes · redoublai"nt de violence et l'on pouvait dire, dans des journaux, pourtant peu, suspec~ de sympathies pro-sémites, que i. gouvernement de Bagdad aval\ reprIS « le style mis ' à la modt par la Gestapo ». Les gens qui ne ,se taisent ,pas .. ; Des hommes sont ' martyrisés, on feur brÎlle les pieds, on leur arrache leS ongles, on les lapide, on les f1a.gelle. Mais les pogromes d'Irak figuront-Ils à l'ordre du ' jour de. 1a..conIérençe des ambassadeurs américains du 'Moyen. Orient., qui se tiendra à Stamboul? Non, il y sera 4uesUon du Pacte du Moyen-Orient, du quatrième point Truman et des menées com, munist·s en .Israël et dans les payS arabes. ,Telles sont les exi. gences de la stratégie pétrolifère, Les gens sensibles et qui ne ~e taisent pas devant [,s pogromes d'Irak, il faut les chercher aIlleurs (il y a aussi des Américain. parmi èUX). Qui ne voit qne le mouvement de protestation Ee dévéloppe dan.l maints pays et .. n parl!cu11er dans le nOtre? Mardi prochain, par la. boucha des représentants des organilla, tiOns démocratiques, c'est la. France d~s Droits de l'Homme qui, à l'appel du M.R.A P., dl!.ns un grand meeting il. la Mutu~llté, dlr&. non à la guerre dé Hit[er liui, .par-delà l'Irak, voudrait eonaffairés d'un Eiat &ouvéraln ». tinuer! On n'a pas touJOut8 décelé le jeu Pàrtlclpation aux :frais : 100 fr. M. B. de Washlngton ; « Les Américains CArtes en vente A l'U.N.I. et l'U'I __ ~ _________ _ ibl é N.I,T.E.e., 2, rue de l'Elys~e, Pa- l' $ont de, gen, UllS es, crlt rl!;! l'U.F.U., 47, bd Sàint-Mi- _ r l 'Echo d'Is ra~1 », et pourtant 1.i8 chel;" la Sorbonne, .. Tourisme se taisent ... PourCJuOi le minlsUrt et Travail, ' l, rue de ChAteaudun et américain de, Atfaire$ étrangéres 6, rue François-Miron. ' S. N. E. P . . lml). POlasonnl!re e, bou\. POI .. onn!~re PARIS /9') 1 Or, et nous le soullgnons avec une particulière satisfaction, le Consell consultatif de la RépublIque Populaire de Chine vient d'adopter son programme d'action, et l'article 60 de celui-ci dit textuellement : « La Répub!tque Populaire de Chine accorde le droit d'asile au:!: cltoyens étrangers qui reclierchent un refuge en Chine , étant persécutés par leurs gouvernements pour avoir soutenu les intérêts nationaux, pour avoir participé à la lutte pour la dét~nse de la paix et de la démocratM •. Telle est [a voie démocratique dont s'est écarté le gouvernement de l~ France en violant le droit d·asile. J&LtiER (progressiste 5 'le reviens de la Mecque Depuis bien plus . d'un mlllénalrt, le pèlerinage à La Metque reste l'un des précepttls les plu. fidèlement observés de l'Islam. Et ce n'est pas ,anl raIson ... L'irpportance d'un lieu mondial de rencontre pour les Musulmans n'a pas cessé die grarldir. Mais, depuli plus de cent a M, le Gouvernement général s'évertue à s'emparer du pèlednage. M. Said La.mri .t, fa.it le pélerlna~ de La. Mecque. Il en rlapporte aujourd'hui de trè/i [nt~ re$sa nles révélati()n* ; Ce sont I ~ s pauvres, les gens dë conditions mod~ste ou moyenne qUi constituent la majorité constanCe de pèlerins. Là cOmmence le rôle obscw' des courtisans pretectoraux. L:, paysan qui a épuisé ~es économies, vendu ses pl'ovJ.lions ou un peu dé 611. parcelle de tetr~ pour aVOir les ~OO.OOO franCl! nécesse.lres (et oe n'est qu'un mimmum) dOit aussi laiss ~ r à sa famiIle de quoi vivre pendant deux mois. Il faut ",lorli qu'il itOl1ïC .\Ul 1. llOmJl).Q • haut placé » pour appuyer sa demande. On sa't ' d'autre part que les Musulmans d'A!riqul! du Nord se. soumettent cI!~ moins en moins aux directives de Muphtl& dont le premier souei fllt toujours de livrer l'Islam en Instrument &.ux mains des mUtres du mom:imt. Aussi n'êst-ce pas même par dizlilnee, mals bien par centaInes ' qu'Il faut compter les « pèlerinstndicateurs » placés parmi nous Friln.c~reur (Paris. anticommunisle) Goebbe.ls, un isolé ... L~ fameux « Journa.l du Dr Goebbjels n apparaît bien, pour tout lecteur tant soit peu .averti, comme un récit fabriq'ué aprés coup pour les besoins d'une cause assèz suspecte, Ce n'est pu par hasard que les joul'naUX à sensation lui ont consacré une lar", p,lace. Néanmoins, M. Marcei Peju, peu soucièux . de se livrer à des· recherches en paternité, le certifie authentique _ et ne IJl juge pas Indigne d'un compte rendu dans 1& pale littéraire de " Franc-Tireur n. Volc[ une première légende, celle du Goebbels isolé, presque wagnérÎfln

C'est au centre même, et presque au sommet, de l'Etat nazi, que Goebbels, à chaque pa,s, ap.parait Isolé, noyé, impuissant. Ce n'est pas seulement aux hommes qu'il s'en prend. mals è. tous les corps de la natlon: les généraux sont des h\ches, !$es Incapables, des ennemis du régime, les diplomates sont stupides et [es Eglises « puantes », les Juges pénétrés de préjugés petit bourgeois. Le parti . lUi-même est encombré de nl.OO:ités. Plus grave e~t la caution donné~ à la thèse n 'hlliste selon laquelle Hitler s'appuyait sur le l'Iéant (et Krupp, /!t les S8 1) et que le nazisme se résumait à. l'antisémltisme (et l'oppression de tOUi les peuplés ?) : Car Il y a Hitler, et derrière Hitler, rlén. Goebbels parle volontIers de doctrine, d'idéolOllie. dé philOSophie, de conception du monde. Mais il est frapPant de VOir que n'ap para.lt jamais un prlncipè réel. une écheile de valeurs cohérente, une Idée. Le ~eul thè'1l1e doctl'inal qui surgisse constamment, obsédAnt, st uplde, monstrueux. el~ lf)1111 Qo l'QU.éDÜt~mo. . .. ~oeMONDE -D&J'[r , (PdTi!: Revue du Centr~ de DoCumen~lltion juive contemporaine) Le. Juifs de Bulgarie se dO,nnent Iilns réserve il la construction nouvelle On a souvént observé que le~ Juifs bulgares furent sous [c fascisme (relativement) moins pêl'sécutés q"" dans d'autres payS de l'Est. Retour d'ùn voyagé en Bulgarie, M. Pierre Paraf en donne la véritable rallon, quI tient: Au peuple bulgare lui-même,' peuple tolérant, hospitalier, laborieux, humain - Lamartine l'avait, 11 y a · 117 ans, conat~té avant nous Aujourd'hui, la Rfpublique populaire " mIs hors la 101 tOute haine na iionale ou rac[ale. Ses citoyen. jouluent tOU8 d'une rgallté réelle. Mals lés Obstacle., billo lûr, n'ont pas manqué : Lorsque la Répub1!que populaire bulgare eut mis en place son dispositif. 10rsqC!'elle se tut orientée énergiquement dans [a voie des nationalIsations, lèS cornmêrçan ts israé1!tès se crurent menacés crans leur gagne-pain exposés sinon à mourir dé faim' du moins à réduire sensiblement leur train de vie, à obéir aUl ri. ~ueurS adminIStratives d'un régime nouveau. De patrons III! allaient devenir Simples employés, Mes Interlocuteurs - je leur laisse . la responsabilité de ces assertions - assurent que la pro. pagande anglaise fut très acti ve qu'elle' tenta de brouiller le~ cartes, menaça les Israélites bui. gares de dangers imaginaires ... MaIS à ceux qui VOUlaient partir le .gouvernement accorda toute. ~ facIlités. Mals les 10.000 Israélites Qui sont restés se donnent sans r~ serve à la construction nouvelle Certains d'en~ré eux occupen' dans le parti COmmuniste de& Postes de confiance : Léon ~uben Jacques Nathan, etc. Et 1'0,. pa rie a vee beaucoup de oonsidération de notte éminent collègue 'M. Eshkenazl. directeur de ·l'!ns. tIIut d'E:udéB jUives à Solla rie M. le Conseiller & la COur Aril et de Mme Arie qui présideni·. l'Q"R.J'.. ~ è, l'O~ Q~ .. i t. . , \. . , , DROIT tT 1I8ËRTE CANARIS ... HAlOER • ,CHOLTITZ - MANSTEIN LEURS PAREN,TSNE. SONT .PAS NÉS EN~ FRANCE •.. Louis BERTHIER ' La n ,ouvelle oO·ensive (reconnu. dans le Métro) dénonçait en /943, les Juifs (le la WehrID8cht ROUSSEAU . JE 5uis né à Genève, en «( 1712, d'Isaac ,Roilsseau, citoyen, et de Suzanne' Bernard, citoyenne ". Ainsi commencent les Conf es~ ions de Jean-Jacques Rousseau. cet Illustre Genevois, dont les cendres sont aujourd'hui au Panthéon, n'a pas peu contribué il. changer la face dfl son temps. Il n'a pas vu la Révolution française. Mals les révolutionnaires de 89, les Ropespierre et les Saint-Just étalent animél5 par l'esprit de ce théoricien de la démocratie moderne. Nul homme n'eüt vie plUS agitée., IL alla en Italie pour gagner ~a vie, en .Angleterre pour philosopher. revint en Suisse pour rêver sur le lac de Bienne et botaniser. Mals la France fut sa terre d'élection. Trois lieux, trois lieux solitaires reç,oivent. de nos jours, en France, le pèlerinage attendri des admirateurs ' de Rousseau J: la rustique maison des Charmettes, en Savoie; le. pavillon 'de ,Montmorency et le châ.teau d'Ermenonville. ,au Olilieu de leurs majestueuses forêts. Sa mèr~ ? La fille d'un artiBan de Dourda.n, qui a. 20 ans il. peiI:1e. , SOli père ? Un Vénitien, perSon· nage haut en couleurs, fils d'un Dalmate et d'une Hellène. François Zola, grand voyageur devant l'Eternel, officier d'artillerie de l'Empereur, 'n'e~t plus à présent Qu'un ingénieur civil qui caresse !ons parisiens. Prous' rappelle comment cette enfant prodige tut sacrée, en une cérémonie charmante. Reine des Fleurs 'et de l'Amour. • Ce c coeur Innombrable lt ne craignait pas de,« s'engager li. On vit, à. plusieurs reprises, la comtesse de Noailles protester publlquement contre les sanglants p0- gromes organlsèa en Roumanie et dans l'ancienne Russie des tsars, Pour elle-même et pour toute l'humanité, elle aima, plUS que tout, la vie. La vie, jusqu'au delà. de la mort ! J 'éerla pour lue le ,our où je ne [serai plus On Bache com.me l'~ir et le plaisir [m'ont plu, ,Et lue mon livre porte à la foule , (future Comme j'aimaiS la vie et l'heureuse [nature. Êt ~u'ÎA1 ·jwn.e 'ho;';;~ aio;; IÎsani [ce que j"écris, Sentant par mol son coeur ému, ftroublé, surpris, Ayant tout oublié des époules réel[ les, M'accueille dans son âme et me pré .. Uère à elles. réfugiés :2 ans et demi LES généraus éaivenf - cela fait sans doute partie de leur métier de général. A c:ertain~s époques, on a guil. lotiné les généraux qui avaient perdu des batailles (ce M . Absalon reconnut un jOU1' dans le métro l'homm .. qui l'avait c donné lt aux Allemands, n se fit prêter main-forte par un soldat de la 2' D. B., et tous deux condlllsirent l'individu au commissariat le plus proche. elles, de 1'hMe1 ne figure pas 80n qui d'ailleurs a permis de g!lgner quelques autres batailles), r;~o~ -~.J:JI'~i'~Àit aujourd'hui on'lit les généraux. On .Ies lit et ~o.uvent on les SANCE LE REGIMENT DE SER. approuve, surtout quand on a des raisons superieures de les VICE MILITAIRE SONT BIEN approuver. Aujourd'hui, un général vaincu ne risque pas LES S:Q!:NS. l'échafaud, mais les palais présidentiels. Ses « Mémoires li, Il s'agi.ssait d'un certain JeanLouis Berthier. Poureant BerlhIer a été chauf- qui racontent qu'il fallait bien du génie pour être si bien feur ~t garde de corps. d'un hau: vaincu deviennent des best-sellers. S'il a perdu des batailles, personnage du « ComIté Ouvrler. ' • ... de Secours Immédiat ». L'activité Il veut gagner des lecteurs - en vue, peut-etre, de nouvelles ... ... c philantropique du C. O. S. J. batailles. Ceci se passait en 1945, o-puis, n'élait Qu'un pa;ravent destiné à Il est du cas oik le gènéral N Berthier a fait cinq ans de prison eouvl'Ir la c traite d.es Juifs », Je peut écrire lui-même, pour une préventive. . , pillage et la. llqUldatlon des bleu~ raison de force majeure, Alors 11 Le voilà. en Cour de Justice, ac- ~ulls, orgalllsés sur une grand~ se trouve à peu .nès toujours cuBé d'avoir fait déporter sept ec1'!e!l~ ,par une bande de ganst~rs quelqu'un pour tenir le porteJuifs dont clnG: sont morts en dé- speclahsés. plume à sa place. Ainsi, de feu portation, Pourtant chez Berthier ont été Cana,rls, dont on a pu lire le Allure de dandy, petite mousta- trouv~.s des e!lets volés il. des,Juifs plaidoyer dana le Parisien ... li· ch~, pommettes saillantes, l'oeil déport4s, béré. fuyant, Berthier plaid e non cou- Spécialiste du marché noir et Sachez donc que le fameux aml. pable et simule la folie. Une ques- des basses besognes, Berthier ~st rai Cllnaris -a été un fervent antltian l'embarrasse-t-elle : le type mém~ de la petite fripouille nazI, qu'il condamnait du fond - Je suIs dans le cirage 1 Je ne qui« vendrait sa propre mère,.. du coeur les hommes des SS et sais rien ! ... de J;. Gestapo, qu'il a passé 5a la. Wehrl11llcht a.uralt gagnê .an~ eet imbécile, sans ce gâcheur qui était à 'Sa tête. Mais comment se fa.ft-il que 'ces grands généraux aient supporté le « sinistre pan· tin " jusqu'à la derniére minute? Halder 'Ile garde de répllndre à la questlou. JI lui suffit de prouver que les généraux allemands .ont très fort!!, trés intel1i1l'ents, tout à fait excellents. jusqu'Ici m",1 u Ulises, mals encore utilisables - e~ comment ! - dans une nouvelle guerre. Son avocat par[~ d'hystérie ven- ... ... vie à combattre ces geris-là, qu'il geresse, d'hallucination collective.. Arrogant et sùr de sol, Il ne a sauvé la vie non seulement anx 0 N vel'l'ait très bien l'éditeur ... *... ~emblait pas craindre le verdict, généraux Weygand ct Giraud, du bouquin du eoll:obo Reds de Hambourg, qUi est cn ira ln de tirer publiquement - et, en quelque sorte, pour que perSOnne ne s'y trompe ~ la conclusion ,dt ce que Canaris, Halder et Choltitz ont ecrit. Près de .Ix cents document. 6t;r.blissent à l'évidence l'éc.: .... sante responsabilité 'du personnage ' le plus représentatif de la Wehrmacbt l cn U.R,S.S., 'Manste~ n , a massacré et torturé SUl' des millier! de kilomètres, ,il " martyrisé les citoye~ 50viétiquet! et surtout lea Juifs. ' Dix' - sept cbef! d'inculpatioll oont retenus coutre lui, Sur chacun, d'une voix provocante,. Mandein plaide Don-coupable: Pourquoi, ? ' « Parce qu'il ne saurait y avoir de crimes de guerre contre l'U.R. S.S. ! » . A nous d'empécher, que ne Sil réalise aujourd'hui, a"cc l'aide dit leurs anciens vainqueurs" Anglais et Américal ns, ce renversf./lIen6 des alliapcel contre les hommes de Stalin,ràd, que les générpuK de .la ,Wehrmacht ont attendu. espéré, voulu, exactemen t comme Hitler et les siens ! Rudolf LEONHARD, des projets 'grandioses et voit ses affaires péricliter. Il vient de J;e fixer il. Paris. · ,ET AUSSI ... Il avait 1'3iron, Condamné à une mals même à des commissaires noist-lIIéchin sur l'armée ;lite~, Absalon raconte peine de princip;' de 10 ans ~e politIques de l'année roure. D a mande publier la traduction fran- En 1943, Berthier s'inslallait prison, il s'~n ~ire avec 2 ans' 1/2, dépensé des trésors d';ldresse pour çaise du bouquin de Halder. En dans un petit village des H~utes- la prévention déduile. ne pas les faire assassiner' pal' attendant, Le Figaro a ouvert ses •~•. ..... _. .... _____. ..._ ...._ _ Alpes, Il passe quelques jours à. Il s'en til'e à trop bnn compte! l'Abwehr dont il était le cbef. Il colonnes à. von CHOLTITZ ... C'est \ C'est là. qU'à. ' des périodes di!férentes, Jean-Jacques Rousseau vint se recueUlir et niéditer, éprouver le c sentiment de la 'Dature D, ' C~ romantique de « La nou· velle Héloïse D et des « Rêveries li est , aussi l'auteur du' Il Discours sur ' l'Inégalité D, du , « Contrat social li. Il touchait à. tous les geqres. Il Inventa un sys,tème de notation musicale et son ouvrage le pédagogie - « L'Emile » - fit à. tel point sensation que le Parlement royal l'interdit et que RouSseau du't, pour un temps, fùir la France. C'est depuis « L'Emile » qu'il est de nouveau à. la mode, pour les mamans, d'a.laiLer leurs bébés, et que selon le principe « laisser faire la na· ture ». ' 11 est recommandé d'emmailloter le moins possible les llourrissons. ' Ces Idées révolutionnaires-là. ne sont pas celles auxquelles J,-J. 'Rousseau tenait le moins. GAM.B ETTA· . Dès son enfance, Emile Zola révéla de prodigieuses facultés d'observation, Il les développa plus t:ud. ~ romancier était un reporter, et 'ce détail caractérIse son oeuvre de la façon la 'plus trappal]te. Quand il écrit CI L'AsSOmnloir », rien n'existe plus pour lui que le monde ouvrier, S'il pré- pare « La Terre », tout s'efface devant les paysans. Pour peindre « Le Ventre de Paris », il se fait noctambule ,pendant un, mois pour hanter à. 1'aube les sous·sols des Hanes.' Ces hommes célèbres avalent l'hOtel et :turette dans tous les D'où viennent ces directives de joua.lt le double jeu. Un de plu.... une autre ph,ase de la nouvelle aussi , des parents qui n'étaient coins. Le lendemain de son dé, clémence? Veut-on nous contraln- Hélâs ! Canaris n'est pas venu offensive de la Wehnnacht, èt pas nés en France: pal' t, un grol.!pe d'Allemands :se di- dre,à accepter les consignes d'am- au moude .comme chef de l'Ab- qui, par delà le mensonge hlsto· Thomas d'Aquin (Italie), les l'Ige tout droit vers les plan- nisll~ générale aux traitres et aux wehr sous Hitler, il a un passé, ' rlque et l'insulte à l'inourrection poètes Rimbaud (Belgique), José- ques li et ramasse tous les Juifs du criminels? et bien connu. Toute sa . vie, parisienne, à. tClute la Résistance Maria de Hérédia (Amérique du village, moi parmi les autr~s. li Nous n'accepterons jamais. Pour fieffé réactionnaire ... A partir de' fr",nçaise, Tise un Objectif 'bien Sud), Maeterlinck (Belgique), les Berthier nie avec obstination. Berthier, pour tous les, assassins, la chute de l'Empire wilhelmien, précis. ' écrivains Montaigne (Portugal), Pourtant; il est riché à.l'AblVehr. nous demandons la peine de il a trempé dans toutes les in- TI y a dans le récit de notre Murger (Autriche), les musiciens Pourtant - bien que sur les H- mort! trigues, il a été de tous les com- C;lmulo,ène un chapitre tout à Lulli (Italie), Meyerbeer (AlIe-\---------------_______________ -,-_ plots qui aTaient pour but d'as- fait grotesque: celui où il raconte magne), Offenbach (Allemagne) susiner Ip liberté en AlIema(ne .. lIOn entrevue avec un officier SS. les savants Marie Curie Pola: L'ACTION DU M' R A P gne). Metchnikoff (Russie), etc... elétr iedna n?. Cto'eu.tt-eà -ld'Eiruer oqpue',i l Aapnptirholut-- tCehnodluti tzp arnle'ar djeasm acirsim eensc odree. eSnSTous ont contribué à la gran- vait entieremen~ le système du et e'ést cet officier qui les lui rédeur de notre pays. • • • • f~scisme ' et l~s. moye~. du fas- vêle, pour la première fois! Ju.- ellme, à. conditlon qu'Ill coneor· qu'à ce jour, .aDS doùte. Choltitz (Dessin de Raymonde Bert~) Réuni le 17 novembre 1949, le Il a d~ctdé dB préparer une rdu.- daS5ent toujours avec les ambi- prenait les bpndits SS ' pour C'est l'hIstoire ', de la con version

de Zola... P~nda:nt un ccrtain
temps, il assiste , à. toutes les

messes. Son courrier se gonfle de pUbllcàtlons ecclésiastiques. Sainte-r---------.....:.--Bur~ au du Mouvement contre te nion ,avec la participation de tou- tlons personnelles de l'amiral Ca· d'inoffensifs ronch~de-éuir. Oh ! Rq,cisme, Z' Antisémitisme et pour ' tes les organisations et $oci~tés nari.. il s'en méIie tout de même un Marie des Batignolles va compla Pai:r: a analysé le& réSfLltats de affiliées, afin d'élaborer ensemble On dira qu'il a plu. ou moins peu, puiSqU'ii prend soin de ne ter un néophyte de choix. Et un beau dimanche, ses activités religie, uses cessent. La documentation nécessaire à c La Faute de l'abbé ' Mouret » est complétée ... Plus tard, bon ' oeU de myope se fixa sur les méthodes des parquets militaires .. Anna de NOAIL,LES C, ongre' s d'Unl·O n ltare C ,loan férerenna.icsl$Jc .dnuce 6 dnuo venmazbisrem ec oent- lreé upnliaonn ad ee ul al iecua mlep alugnneeL.l 2(1C enttoe- 2p0a rtjiuciilpleét '!à . Ill a• ccroun sepni raetfffoent qduue tréemceovionisr, Idoann .v ilsai tesaulrl eq uà e mdaenvgaenrt. de l'antisémitisme, dont le ,M.R. b Hitler, en fin de compte, gérllit \\lais les atrocités, mai. les crien t re F r ançal·S A .P. avait pris l'initiative. Le Bu- vern re_ qmua'ill leds eIvneténraêitts ddea nsgese rmeuaxn dapnotusr, amnes. ddee c ogmuebrarhe • •c opnetnred aln'Ut ,Rq.uSa.tSr.e, reau a constaté avec sati$faction Meeting pour les Juifs d'Irak l'pvenlr de l'Impérialisme et du il ' n'a pas eu, personnellement, e t . 1m m•lg re~ s ,qouc'eiént éds eahfofrUst édeess aourg aMn.iRs.aAti.oPn.,. 2e8t Prenan~ en considératitm la militarisme allemands. ln'o'ecscta s'ipoun dseé rise'uenx . émMoauivl oisré. riCeueslae nO,uveUes organisaU01I8 et société! situatiOn des Juifs en Irak la tendance lulvante : Choltitz Un congre' s ont donné leur adhésion ct la Con- et notant que jusqu'à présent au- D n'évoque jamais sp grandeur fére"A~ ClLne organisation n'a réu3si à mo- ANI!! cette affaire du 20 juil- d'âme lans ajouter on .uggérer l ,-~ let, H y eut, aa.ns nul doute, .. , 1 é Ivry, salle des conférences. C'est 'A 1 1 'è bitiser la . large opiniOn. publique des homme. de valeur et de con- " .. a sauv .. _ tout autre général l e premier Congrès national d a ucmf. 1é rlea t deds é1v énCe mej n' lt el f Tança/.se .1u'lV e e t n'o n fUive con- ra.ge. Mais la conspiration eUe- allemand auraIt ;lgl de même ... " d'Amitié entre Françal~- et Imm!- ceU, I(lI raan d .éctdc é d'ineV itea. r toounte esr elens- ' 'Ire les "..o gromes sangla.nts· qut me-me e' ta it, en son p.h.. nc1 p e, B'eVno, ilvà.o yobnise!n la contrepartie grés. Convoqué par le Comité organisations et $ociétél non viennent d'aVOir lieu, le M,R.A.P. vouée à l'échec. Elle vou1J!it naï- exacte et néeeS!~ire du livre de françai:s de Dtfense des Imml- oe'hérentes au M.R.A.P., aya/lt a décidé, en. coopération avec les vement réaliser l'impossible : une Halder. Choltitz veut nous raire grés, 11 a duré deux jours. On a " organ'sat'on de'm~-allqu. du révolution sans ' le peuple, salts . vu au b ureau s ie' ger de nombreup-a~rt"p e' ou non a' la' Confe' rE"'l ce, M ,,Or8' t à pa~ t" d'or e. . ' égards aux intérêts du peuple. accrodire' qute le. &· énéra.ux ' alle- ses personnalitèa. autour de M. Ii rejoindre I.e M.R.A.P. afin de oyen d zen ti r s, gamsM D'ailleurs, dans l'esprit de beau- man. ~.rn pao manqué à l'hon- Jq~~tlp'~éSCharles,au: leanpCrloetnessmelunrlsHtrae.: créer le véritable et large front de ;;(i~~a~e e:~e:v~g~~;iCharles;~~; coup de conjurés, il s'agissait de Charlesfi C::a~ s e~~ra~en~ôTr;,Charles 22 janvier 2010 à 09:28 (UTC) n~~ tous les Juifs dlns la lutte contre d - t' d F tout autre chose que d'une révo· comme un écran devant eux, Hitdarmar, M. Sarraute, MM. Cris- 1 1- m t d' emocra tqUes e rance. Ce me~- lution. Ce n'est pas Brutus qui t o f 0 1, ".,"~, camond , Arrachard, Jean 1e rPea e' ve 'en u naZISme et pour t'•n g est p"é"v u pour le lund•' 28 no- abat le 'tyran, mais l'officier de 1er et hces v'o yous de l;l S8, une Duclos, Mme Madeleine Braun, a lX. vernbTe 1949, à 20 h. 30, li la Mu- caste qui _ tranchons le mot _ guerre umame et humaniste, une MM. Pierrard, Désirat, Rigal, Vil- Le Bureau s'est penché sur ta tualité, SaUe C, 24, rue Saint-Vic- veut sauver- les meubles, .. La guerre corr~te. Lui non ' plus ne' ner, Mes Stlbbe et Matarasso, situatJon de$ Comités de Sections. tor, à Pari$ (,IV.). guerre de Hitler, pour lui, n'est ppCharlesq:Oai5 HSlt~ertemps àd explique~ MM., Vlnclguerra, Or!uss, etc.... De,s comptes rendus de la Conte- pas criminelle_ Il volt seulement longtemps en Al.l. empua gnue.r erH aauldsSeIr _ L!un!té entre le peuple fran- rence seront organisés dans tou· * que Hitler va perdre la guerre. Il se charge d'exposer la, valeur inçats et ' les i1n1tûgrés, a dêclaré tes les sections locales, -et en mé- fallait donc que les généraux se tellectuelle, technique de. génê- M, Justin Godart, a été scellée me temps, les comites seront étar- A TOUl!! LES COIlfl'FES LOCAUX desolidarisassent de Hitler pour raux alleDl.Jl,nds. Lui, met l'ac· dalt! le ' sang des innombrables gis et renforcés. DE LA REGION PARISIENNE garder la Wehrmacht, lmser cént sar leur valeur mora.le. M .. i. combattants de toutes nationali- La réunion des secrétaires et res- Wehrmacht, et la garder 1 tacte, c'est toujours la même arrièreté- qui ha"z·tent la France Le Bureau a constaté que t'heb- ponsables des comités locaux du Et si maintenant dans son Ii- pense'e -. 'les ge'ne-r'ux allemands C'est le souvenir de la Repu- uv, domadaire Droit et Liberté a re- lundi 28 novembre est annulée, en vre, Hitler aIs Feldherr - le plu, sont accepta,b,les, ' ~utiles, utl'II'S-- blin'. ue' de 48 qui anime toute la -dL·ta M c laRs se ouvdri ère' fréa nçaise, \lu un accuei.l ch aleureux parmi craoinstorne ldeus ·pmoegertoinmgm ed.e enp roIrteaskt,a tqiounl grand succe. s d e lib ral.1.'le en Ail e- bles, comme a.lIiés dan' la guer~re bcèatrtraiè, re politique de Léon Gam- ' ade lla C..G .Ta" canme vooni,t rde'apur tsree nctlaoni-t •l es massos juiVes et non-juives, Il se tiendra il la MutuaUUJ et auquel mA' ~" 'ne occidentale le - ',"1 • - gene .- qui doit venir. F ' (J' décidé, afin d'assurer SOI! bud- nous prions tous les comités d'as- HAL DER écrit que Hitler était C'est . grâ.ce à luI que, jeune ILLE. du prince roumain G, son que ccl~e qui exi$te entre les • slster. . un piètre .tratège, c'est pour la avocat; Gambetta s'Imposa du Bipe:;co, la ,C)mtesse Anna ouvriers et les per$écutés, d'une get et de créer une masse stab'e é es 't - d' n d - t f C'EST - 1 " jour au lendemain. Le 14 novem· de Noailles fut. au 't!ébut part, les exploiteurs et les pe~sé- de lecteurs, de lancer une camp~- ta~r~s d::ere::..~~t~~g: 1::~O~~c~~: ro~ l:~:elleu s~. :~rr~~: 1:: I~~: et q'::; ~r'iech~ ,uI parle, bre l3S8, il plaidait pour le jour. d.u siècle, l'Ame de bien des sa- cUteuT8, de l'autre. gne pour 5.000 nouveaux abonnés. ra communiquée ultérieurement, même avaient de la classe, et que MANSTEIN à e a~l: von naliste Delescluze, Inculpé d'avoir ' ee scan .... ~eux proouvert UITi' souscription destineer_~-_~--------_-----------'!"'"----------------"""!--_____________________________________________ -:. à ériger un monun1ent à. Baudin l'un des derniers défenseurs de la ~econde République. L'avocat se fit accusateur; il attaqua le gouvernement impérial avec tant de fougue q ù'il conquit, d'emblée, une place de premier plan dans la vie pUblique du pays. Et après la chute de l'Empire, sa longue carrière d'homme d'E-' tat sera inspirée. commandée par la mémoire des événements qui précédèrent le 2 décembre. C'est en méditant sur les causes de la grandeur et de la défaite de 1& seconde République que Gambetta, qui ,fut memQre du gouytrnement de la' Défense nationale de J 871, définit sa conception de la démocratte. A quoi doit-il d'avoir été 51 fortement marqué par des temps qui furent ceux de son enfance ? A l1n(Juence du milleu familial, sans doute. Et pourquoI 48 fit-il tant d'impression sur la famille de Gambetta? Probablement parce que cette époque rut celle de la création de l'Italie nouvelle. En effet le pêre de Gambetta était rtalièn, C'était un épicier installé à. Cahors, mals qui resta fort attaché à son pays d'origine. Immigré de longue date, il n'avait jamais consenti il. être na· turallsé... et celui dont il n'est Pas de ville de France dont une rue ne porte le. nom n'était pas né de pareFlts français, L'autorité patemelle s'exerqa-telle toujours dans un sens favorable aux succès de l'homme . politique ? Ce n'est pas certain C'est ainsi que Gambetta ne put « faire son droit » à Paris OuE grâce aux sacrifices de sa mère et de sa tantè' l'épictrr avare et fier de son métier. eÙI préféré voir san fils lui succéder, Joseph Gambetta devait d'ailleurs lu, survivre et le priver des non· neurs du Panthéon Sans qu'on po.t le fléchir, il exigea qu'il Léon tût enterré au château de Nice dam le caveau de la. faTJ'l!JIe où U repOSe encore aujourd'hui. ZOLA «( J'AmCoCiUr S»E.. ... « L'AS30m- Celui qU!, cité devant une cour d'assises, devait se dresser en accusateur d'un système d'injustIce sociale. naquit dans un It\Ddeste immeUble de la rue &int-Joseph, prèa des bOUlevards. • / LES SOUVENI~S INÉDITS .' D;-É'MILE BURÉ . , (IV) .. UN ANTI DREYFUSARD l. BIEN NÉ " '. , LE GAULOIS ARTHUR ' MEYER Ancien secrétaire d'une belle de l'Empire, Blanche d'Antigny, Arthur Meyer - ce CI Juif bien né » -y dont le chap~au haut de forme ne manqua jamais de faire paraître les huit reflets exigés par les arbitres de l'élégance, déjeunait 'chaque rltatin au Café Anglais: il n'y mangeait qu'une côtelette du te'm}Js qu'il était pauvre : devenu riche, son menu ~tait, voilà tout, un peu plus éopieux. Un ambitieux do! sa sorte ne sacrifie pas aux plaisirs de la table. Il n'avait vraiment d'autres plaisirs que ceux que lui donnait son journal. ,Gens du monde, diplomates ancien régime, maréchaux et généraux, académiciens de droite se bousculaient pour y collaborer. Il les recevait tous avec une digt\ité hautaine dont ' ilS' ne souriaient à l'écart qu'après s'être Inclinés avec' respect devant lui. Il l1e négligeait pas de maintenir avec les dirigeants républicains - qu'il combattait - de courtoises relations ; il les servait même à l'occasion, sournoisement, JI s'attira mê-' me ainsi de vdames affaires : tour à tour le duc d'Orléans et comme nou. J'avons vu, le général Boulanger, lui adressèrent l'exprt;!ssiot\ de leur mépris. Dès que l'étoile de ce dernier pâlit, l.l le quitta. Son article aux boulangistes demeurés fidèles à la cause qu'il abandonnait s'achevait sur ces mots : C( La revÎsion est enterré/!. Bonsoir Messieurd ! » A ,son vilain lâcheur, le général Bqul.ang!,!~, ... lpr~ en, exil, répondit: « Je vous ai. toujours cru capable de toute. les bétises, je vous sais maintenant capable de toutes les trahisons' ». UN JUIF « BIEN Nt » Bien enterniu, 'il fut antidreyfusard, Il se remit même à cette occasion avec son adversaire, Edouard Drumont. La réconciliation, qu'a relatée Léon Daudet (1)" eut lieu dans le ' salon de Mme Alphon~e (1) Lorsqu'il avait ~pou.~ clvJlement, dans la saJJe des Fêles du l'rol,:adéro, Jeanne HllgO, Léon Dau· deI avait élé Cort malmené 81n.1 que sa famiJle par leur ami et voisin de campagne Eduuèlrd Drumont. Ils ne luJ tinrent pa8 rancunf" cux lion plus. Avant de st" convertir au m~urrasslsme, Léon Daudet n'avait. Il P" coll.boT~ au journal du r~dical MaujjU1, Germ.lnal. En Se convertJ ... nt. 11 avait donue raison • DrUlI\onL Daudet, en présence d'Henri Rochefort et de François Coppée qui, se rappelant le duel, déclarait à son hôtesse : • Je ne savais pas si je devais serrer la main gauche ou la main droite de Meyer ». Lorsque la cause du capitaine innocent eut triomphé, le directeur du GauLois jugea qu'il' était de bon ton, non pas de reconnaître .l'erreur qu'il avait commise en la combattant, mais tout au moins de s'écarter de ses compagnons d'armes dans le malheur, Il n'était pas, dans sa suprême élégance, l'homme des causes pe.dues, et il s'en vantait. Il fut donc des premiers à dénoncer les vols et attentats aux moeurs de Gabriel Syveton. trésorier de la Patrie française qui, sous la présidence de François Coppée, puis de Jules Lemaîke avait réuni « les intellectuels » de l'an tidryfusisme et qui dut se suicider. Sur le tard, · Arthur Meyer épousa une Turenne authentique que lui avait livrée sa noble mère On le surnomma alors c le coupé armorlé:t. ou « le boulet de Turenne ». J'estime qu'en la circonstance OÙ le ridicule se ,mêle à 1'0- dieux, le ridicule était de son côté, mais l'odIeux du côté de son épouse, qui ne tarda point, pour aggraver son cas, à le tromper. Il était, après cela, excellent directeur de journal, techniquetr~nt parlant. Il m'amusait personnellement beaucoup, Chaque fois que le gouvernement républicain accomplissait un acte qui contrariait son consérvatisme, il me disait

« Patience, après Fructidor,

ce liera Brumaire J. Il acheta cher, très cher, une lettre érotique d'Alfred de Vigny, adressee à Mme Marie Dorval, se croyant préposé à sauver l'honneur de la France en la personne l.'un de ses grands écrivains de haute noblesse que la passion avait égaré. Comme je 'lui faisais, à la table du journaliste Jean Bernard, reproche de cet acte de vandalisme littéraire, il en appela à Eaymond Poincaré, qui me donna raison à son étonnement. Il recevait, dans les couloirs de la Chambre des Députés, des gifles et disait, pour se dispenser de ,toute riposte : « Ils se lasseront avant moi li. Mais quand l'occasion favorable pour lui se présentait, il savait se venger de ses ennemis. Au poète élégiaque et satirique, Laurent Tailhade, riche de talent et pauvre de vertu. qui n'avait cessé de l'injurier, il proposait d'écrire dans son journal quand il quitta l'anar~ hie. Celui-ci y consentit. Son premier article, où il brûlait ce qu'il avait adoré, fut publié. mais non pas le second ... BIEN N~, LUI AUSSI ... Antoine-Amédée - Marie -Vincent Manca de Vallombrosa, marql,lis de Morès, était un triste personnage. Il signait dans la Libre paroLe « Morès et ses amis » de courts entrefilets d'une « violence inouïe d'ailleurs glacée» 0), qui sont autant de provocations. Les duels alors se multiplient. Le directeur de la Nation, Camille Dreyfus, reçoit une balle dans le bras à quelques centimètres du coeur. Le préfet Isaac, trois coups d'épée en pleine poitrine. Le capitaine de dragons Crémieux Foa somme Drumont d'interrompre la campagne que son journal mène contre « les officiers juifs ». Drwnont lui répond : « Monsieur. il est impossible à mon grand regret de vous reconnaître le droit de parler au nom des offi- , ciers j uits de l'armée française. Vous n'avez pas reçu de mandat et vous n'êtes pas le plus' ancien. De plus, je ne saurais intervenir le premier dans le débat : les articles sont' signés. Monsieur de Morès me prie ' néarunoins de vous faire la proposition suivante : choisissez parmi vos amis le nombre que vous voudrez de représentants; quel que soit ce nombre. nous leur Ce dessin, extrait d'un journal d'époque. r Le Monde nIustré J, est dû à la plume de M. Blombled : . Dreyfus, après sa dégradation, entrainé par' un gard •• opposerons un nombre égal d'épées françaises. Quant à vous, Juifs, si vous me provoquez, vous me trouverez à votre disposition, li Quelques jours plus tard, les cinq hommes se rencontrent, foncent l'un sur l'autre comme de véritables sauvages et s'enferrent mutuellement. Enfin. le capitaine juif Armand Mayer, officier irréprOChable, appela à son tour Morés sur le terrain et Morès.' d'un de ces terribles coups de parade-riposte, donné avec toute la force d'un homme qui s'entraîne quotidiennement aux armes avec un sabre de cavalerie, traverse, son , adversaire. Et quels sont les Il amis de Morès )I? Pierre Frondaie, dans son livre apologétique « L'assassinat du marquis de Morès li, nous le dit: des bouchers de la Villette, des grévistes , de l'Urbaine qui lui offrent un sabre d'honneur. Candidat, il force gravement ses électeurs à lui faire l'honneur de déjeuner avec: lui sur le gazon au Champ de Mars, Cf Chacun de vous, Messieurs, recevra une trique et au bout de cette trique un panier contenant un pain, un saucisson, un litre de vin et un mirliton », Ce conservateur aristocrate et démagogue est condamné à trois mois de prison pour délit de provocation à des attroupements. Il ira se faire tuer - ses amis, ses admirateurs di· l'ont assassiner - à Bir-el-Oua· dra sur le confin de la Tl'ipoIHaine, victime de l'Intelligence Service et d'une administrqtion française timorée ou coupa hIe, On l'avait rencontré aupara· vant au Far West, où le Trust d.u Boeuf de Chicago le ruina, au Far West où il veut cons· trulre une vole ferrée et où il dénonça comme voleur et comme assassin le gouverneur général Constant, dont il combattit par la suite en France la candidature. (1) Georges Bernanos : « La ,rande peur des bie)) pell5llJ1ts It . NEW-YORK, 1 • Remo~s à. l'Univer$itt! Co, lumbia : un étudia,nt noir d'e 22 ans, Victor Cricht.on, vient d' être élu président des élèvee de premiere année. Cetle prumotion sans précédent s:expliqu~ ralt par les t.it1'e.~ exceptionne! s de l'intéressé qui a déjà serY 1 t,ois ana dans l'aviation améticalne, W.ASHINGTON • Selon l'A,T.J~ un porleparole américain a révélé que l'al'mée amél'icaine « etudie acluellement » la requête de l'armée israélienne tendant il. faire. envoyer des officiers de l'état-major des forces israé-' liennes cle terre et de l'air dans les écoles militaires américaine~ en V~ d'un entraî· nement. WEMBLEY • Saint Michael terraESallt le démon (de l'art mod,erne) ... Le P..évéren1 H.W.R E!stey, vicaire de l'égiise gallicane Saint-Michael, il. We m b 1 e y (Grande-Eretllgll~) écrit dans un article, qu'Ü ne veut plus l'oir « ces madones négroides et ces OhriSts mongo'(lïdes qUI se .ont fraye un chemin JUSqUe dans la maiwn de. Dieu, Qui pourtant devrait 'être im· munioee contre les influen~ diaboJiq'le5 ». LON PRES • S~pt partisans de MC!slly avaient chanté le «Horst Wa.:;s'el » et crié « -Mort aux Yid .» dans un meeting au Picadilly Circ us, :Ils s'en tirent aujoutd'hui avec des amendes de deux à cinq livres, après que le préSident du tribunal correctionnel, Laurence Dunne, ait tenu à. rouligner « que J'incident n'ëtait p~ gr~e et que tout citoyen a le droit d'exprimer ses opinions ». BRIDGETOWN • PourquoI se gêner? C'est mllointenant Otto 'Str~er qui . en appelle à M. Trygve Lie, .ecrélaire général de l'O,N,U.: l'ex-leader nazi séjourne actuellement à. BridgHown, en NouveL:e-Eco&.e (Canada) et ii voudrait hâter son rètour au Vaterland pour fonder un « nouvellU parti anticommuniste, malS non fascl...te », MONTREAL • La Fédératiun canadi~nne du trava:i1 publie-klle une résolution condamnan t la discrimination raciale' dans )'~mbauche? Le journal « Le Crédi t Social prend aussitôt la défense du p~tronat en s'attaquant aux Juifs HAMBOUR~ • Il Y avait un' o~,ervateur polonais au procès von Mansleln, Il a qUllté la sal:c d'audience pour prote.!:! er contre la lournu re que prennent leS débats : « Le fi nan('ement de la défense de \011 Manstein pa.r un ('omlt~ c,éé en Gralfl de-Brttagne a. influé sur l'!l.tmosphere ... Repr~sentanl d'un PlYs si cruellement éprouvé, je ne saurais accepter que ta défen,'e tranEform" Ce procèE en machme de réhabilitation du ntlzis;ne et de provOca.tion à une nouve!'e querre, » BUCAREST • Les dernlere restes du chômage intervenu par ~uite de Li guerre, parmi les Juifs sant ,en voie de iiquida tion : avec' raide du gouv"rnement et du C,D J., 525 chiimeurs jUlfs ont trouvé du Ira vai! à Eucarest a u cours du dernier mois. STAMBOUL • Dans u ne I~ttre ~ubl!ée par 1 e journal gouvernemental « Cumhleret », ,on Papen Invite « ses amis lurcs » il. réaliser une nouvelle collaborat ion a v e c J'A:lenlagne de l'Ouest. Von Papen, fu lur a.mbassadeur d~ M. Adenauer à Ankara? ANKARA • La prt'S5e d'Ankara consacre une large place à la conférence que vont oientôt tenir à Stamboul les l'eprésentant~ diplomatiques américains dans les pays du Moyen-Orient ,Hraèl, Egypt.e. Iran, Irak Jordan, • . Arable Seouèltt: LIban, Grèce, Syrie, Turquie, et « secleur de Jerusa:em »). A l'ordre du jour, ' fîgureraient notammenl le , 4' .Point Truman » el « le: menées communistes en Israël et dans les pays arabas ». ROME • Le gouvernement Bidault et le Vatican n'ont pas )TIod!fié leur pOSition concernanl Jérus .. lem, obServent les mi, lieux catho ique~ autoriEés : « Le rait que la france ~sl membre de .a CommlllSion de Conclliatlon des Nations Unies pour la Palestine ne signifie pas qu'elle appuiera le plan de ladite CommissiOn, It DROIT ET UBERT! ATOMES ATOMES .'i 1 Il 1 11 1 11 1 11 '111 11 111 1111 11 1 111 Il 111 1111 11 111 111 111 111111 1111 III !l I II I H I I! 1li iii i ii i II I II I u 111 1 11 111 '111 11 11111' 111 111 ' 11111 111 1 11 1111 11 1 1I 1 11 11I 11I 11I 11I I Jl I II I II I II I II I II I , Il 1111 1111 11 111 1 '" ATOMES ATO~ES ATOMES Il • ~"""""'"'''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''""'~~ 1 AH! SI SAINTE 1 UN SUPER ZOE QUI SE NOURRIT " d ' U R 2' 3 5 (et 2 38) ~ , . ~ ~CATHERINE~ ~ ~ i SAVAIT' ÇA ... i BARDE(JUE • RISQUE DE S'EMPOISONNER ~ . ~ (SUITE DE LA PAGE 1) N 0'U8 voiCi devant Z' énorme QZoc . d..e béton qui abrite la vie inUTIle d..e la piDe Zoé. Pour calmer les neutrons : SI vous m'a,vez suivi Jusqu'à présent, nous dit le prof. Nueillus, vous êtes en mesure de comprendre le fonctionnement de cette charmante Zoé. Permettez 'Beulement que Je vous donne' quelques précisions sur la vie et les moeurs des neutrons. Ceux-ci provoquent les dégâts que vous c:onnalssez, lorsqu'ils ~nètrent dans un atome ; mals en fait, les nèutrons sont toujours émis à une très grande vitesse, et dans ces conditions, peuvent traverser des mètres de matière avant de ~'arrêter. Pour leur donner le goût de provoquer des expl~lons. Il faut d'abord les calmer, c'està- dire les ralentir. Seuls les corps légers sont capables de les ralentir. Encore faut-il que le corpS .chols! comme ralontisscur de neutrons ne les ",bsorbe pas. Le liTaphite et l'eau lourde jouent ce rOle dans une pile. Dans les secrets de %0. Pour faire co nnaissance avec notre hôtesse, voyons d'abord schématiquement l'anatomie de cette espèce; bloc de graphite (ou réservoir d'eau lourde, ou tout d 'un gBl1i ou llquide a.pte à dlmi: nuer la. chaJeur colossale prodUIte dans la pile. Tous les matériaux doivent être absolument purs, toute Impureté ~tant cusceptlble d'abSorber des neutroM ~t de g~n~r le fonctIonnement de la. pile. L'organisme est entouré. d'une carcasse de 1 à 2 mèlres d 'épa.1sse ur, en béton, pOUT arrêter les rayonnements de la pile, mortels pour les êtres vivants de l'en tourage. L'uranium de la pile eut en généra. l l'uranium ordinaire consti- , tué principalement de deux Isotopes

l'Ur 238 (99,3 %,) et l'Ur

235 (0,7 %). L'Uranium' 235 frappé par un neutron, subit la fISsion et émet, de n04veaull neutrons qui sont ralentis et provo' quent de nouvelles flss1on~ : la réaction se développe aussi en chaine. Les neutrons lents qui viennent frapper leD atomes d'Ur 238, qui fOnt en grosse majorité, transforment (1eux-cl, après radioactivité en no.uvéaux atomeli', Inexistants sur !jotre tl!rre; c'esl' le plutonium, corps encore plus fiscible que l'Ur 235. La pile a ses ennui. Tou tes les réactions à l'intérieur d~ la pile s'accompa.gnant d'un très grand dégagement d'énergie que l'on peut reC\lelllir Mals la pile a aussi ses ennul!;: elle 6'empoisonne elle-même

lu ~ous-produite de la fl.r

sion sont en effet des Impuretés qui aboorbent les neutrons et empêchent ainsi le fonctionnement régulier. Il faut donc, périodiquement, purifier l'Uranium. opérations extrêmement compliquées, et qui doivent se faire à. di.~lance par autocommande, comme d'aHleurs toutes le6 opératJQ~ SUr la pUe, vu les dangel'$ des ra.yonnement&. Maintenant, construises votre bombe atomique ! ... - Mals alors, 1& bombe atomique, c'est très simple ! C'esl tout simplement une pile donl tous les atomes d'Uranium explocent en l'espèce d'une fraction de seconde. AutTement dit, une pile est Il'ne bombe marchant au ralentI. • - C'est vrai, en principe; mals li! problème est tout de même un peu plus compliqué en réaliie. Pour obtenir une explOSion trè.! ra.pide de tous les atomes d'une masse de matière, Il faut que 1& matière roit très fissible Dans l'Uranium 11 n'y a qUe l'Ur 235, soit 0,7 % de la masse toi ale quI est très fissible. Sinon 11 faut prendre le Plutonium produit da.ns la. pile. Or l'extraction de l'isotope 235 dè l'Uranium, et du Plutonium, sont des opérationD Industrielles exlrêmement compllqué33 et incroyàblement COût. euses. Théoriquement, 11 faut lralter 1.000 kilos d'Uranium pour obtenir 7 kiloB d'Ur. Z35, el pratiç. uement beaucoup plus. - La. matière fi ssib~ doit Monc, d 'après vos Ihéories, exploser dès sa production. ~ La joie bat son plein dans les atelien de couture ~t de ~ ~ mode. Les Catherinettes ont coiffè aujourd'hui les bonnets ~ ~ charmants et pleins de fantaisie qu'elles ont elles-mêmes ~ ~ confectionnés - et jusqu'quX piquets de grève qui portent ~ ~ hennins et hauts de forme. ,~ ~ Les midinettes fêtent allégrement leurs 25 années de ~ ~ sagesse, sans pour cela renoncer à. la folie de faire choix ~ ~ d'un époux, ~ ~ EUe$ .ne se soucient guère de 1.4 triste histoire de Cathe- ~ ~ , rine d'Alexandrie qui subit un sort si crue 1. _ ~ ~ Catherine ét(Jit la fme d'un tl/l'an égyptien du nom de ~ ~ Cestres, et Bon vrai nom était Didiena. Elle était alL8si ~ ~ savante que belle, On raconte qu'après avoir lu la BibLe ~ ~ ,elle voulut se convertir, ,et fut pour cela jetée en un ca4 ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ - ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~. ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ chot où seu.le une colombe blanèhe venait la visiter. EUe ~ ~ fut décapitée en l'an 305. La légende dit que de son cou ~ ~ très blanc coula un ruisseau de lait. ~ ~ Séduits par la poésie de son existence. les jeunes filles, ~ ~ les étudiants, les raccommodews, les philosophes, les meu- ~ ~ niérs, les théologiens, les notaires et les cardeurs l'étirent ~ ~ pou.r~ patrill1.nè. '. .. , .; . ,.. . ~ ~ La cou.tume de coiffer Sainté-Catherine date du 16' siè- ~ ~ cleo Chaque année l'on coiffait pour sa fête la statue ·de la ~ ~ s3a5inte, et cette. tc1çhe était confiée . aJ.l.x demoiselles de 20 à . ~ ~ L ~ ~ De là le d icto'l;t : à 25 ans pose la pre11,j.ière épingle. à ~ ~ 30 ans la seconde, à 35 ans la troisième et d.ernière. ~ ~ Lasses de coif.fer en piedestal, les jeunes fiLLes se sont ~ ~ coiffées elles-mêmes. Réjouissons-notl.S en. ~ ~ Une j'oîs de p!'us le bon sens populaire a, -pour le plaisir ~ ~ de tous: vivifié Ume tradition primitivement austère. . ~ le nom fut successivement Le ' Combattant Européen, l'Uni· té, et qui s'appelle aujourd'hui La Sentinelle (autorisation préfectorale nO 14·1.25~). Amaudruz en est l'un des' prinCipaux collaborateurs. n opérait, ces temps derniers, de Suisse. C'est à Paris Que son livre vient d'être publlé, par la maison d'édition Les Actes des Apôtres (les bons apôtres 1), 6, rue des Beaux-Arts, Paris-G', spéclal1sée dans les publications antlrépubl1calnes. REHAB 1 LITER H ITlI'ER Quel est le but d'Amaudruz ? (( Reoonsldérer le procès de Nuremberg, et oela non pal à trave" l'optique de la propagande Israélite ou démocratique mals en le plaçant lur lm terrain strlotement Juridique Il : telle est la définition donnée de son livre dans la préface de P. Hofstetter, un autre collaborateur de La Sentinelle. Et 11 soutient, à peu de chose près, la thèse de Bardèche, Le procès de Nuremberg ést une duperie, une manoeuvre sans fondement : « L'intérêt des Aillés à noircir l'adversaire est trop évident pour ne pas exiger de nOU8 certaines précautions Il ... . It Ils veulent enoore oondamner un régime 8usceptlble de renaltre toulourll et partout, et ils espèrent qu'une telle Incantation mlJglque au· ra de l'effet Il, Langagë nazI. Tentative pure et Simple de réhab1liter Hitler et les autres criminels de guerre. . RENCONTRES AU moment précis où elle survient, cette tentative revêt ufie signification particulière. A la tête de l'Allemagne occidentale se trouvent d'anciens hl t 1 é r le n s, telt/; Héuss et Adenaller, sans parler des ma'gnats de la Ruhr . qui dirigent de nouveau l'Industrie de guerre. Les AIllés ( occidentaux :. favorisent la renaiSsance en Allemagne des gtoupement nazis - Non, car pour que la rénction se propage ra pidement en cha.lne, 11 faut ras,embler unl~ r.erte.lne mas!:e mll),imu'm de ma,.tière fisslbl,~ . hli faire occuper une cf.'rlaine furme, calculée de rS\'on à ce que les neu.rons actifs ~olent assez nombreux par rapport II. ceux /lui réussl.!fent à. s'échapper. Il slIfflra, pOlir pro· voqll·~r une eXi': (lsion de bombe ilto ,nique, rie rai'procht'r très 1'11.pldemenl deux massps de matières qui ~nsemble realisen( toutés frédéric JoLiot-Curie explique le fonctionnement de la pile les . condition.; favorables. ~~"""""""""""""""""""""""""""""'~ .- qui sont d 'aUleurs en rela- ~t ~clqus j~" ~~s ~ m~mHrokL r------~---------------------------------~------------_~ __ 4.ulre ralentls~eur de neutrons) dans lequel ront aménagés des cavités renfermant des barres d'uraruum. Dans . le cas du bloc 1 dé graphite, il y a, en plus, des oavités permeltant la circulatioh sous forme de chaleur. Une pi le fonctionnant jusqu'à épul.sement, fournirait pour une ' mae:e d'Ura.nium, quelques millions de fo14 plus de chaleur que la même masse de charbon. C~A YlEelS Alex Cravece n'est plus. Ce Jeune Journaliste de 24 ans, bien eonnu de la p~pulatlon de Marseille, et aussi des lecteurs de Droit et LIberté qui ont apprécIé .on enquête sur les Juifs marseillais, vient de succomber à une brève maladie. 1\ laisse une jeune femme, Ginette, de,'ant la douleur de qui nous nous inclinons avec émotion, une fillette de 16 mois, et'un garçon dont il a appris la na.Jssance quelques heures avant de mourir. . G • pays, un Slmpl~ affront pubUc. C'est-à-dire que 51 un individu ISe permet de VOliS dire : « Sale Juil ! », l'Etat ~e consldèse lésé dan8 votre personne. Ce principe a été appllqu~ à la lettre et lè sera tant que l'antisémitisme ne sera pas extirpé complètement d'Allcmagne, (SUITE DE no~ ! Le lenrlf,maln, ses - éditeurs se trouveraient «' spontanément » en prison, qui est l'endroit rêvé ponr les gens de leur sorte. . - l!Jncore une question. ·Les Juif8 cont.inuent-ils de jouer dans la vié publique ·le .. rôle briJ1ant qui a été lé leur ? LA PAGE 1 ) Je ne suis pas habitué à consldher les choses sous cet angle. A la réflex.i on j'en trouve 811 bureau de la présidence, dans divers ininlstètes. Je connais des écrivains, des arUstes, déS auteurs dramatlq'lèJ!; Juifs Qui sont actuelletnpn1 luS, jOlléS ou qui exposent et paraissent en publio avec succès en Allemagne orientale. Personne ne . songe à leur reprocher' leur origine et aucune de leurs apparitions n'a été marq uée pa·r ces Incidents scandaleux qui se prOduisent journell~ment en AlIt'lnlagne occidentale. Alex Cravcce fut "le type \ parfait du combattant de la liberté et de la paix. n avait mis au service dê cette cause tout son talent, toute son ardeur de journaliste. » Les plus hauts fonctlonnal-.--------------------- » Tenez, la participation de JullS à la vie publique de notre République me paraît doublement slgnltlCàtlve dans le cas de Mme Wltkowslil qui a collaboré de fu!.'on décisive à l'élaboration rie ce plan biennal /lui est · A etuellement a u centre de toutes nos préoccupations. Au lendemain de la Libération, animateur de l'Union de la Jeunesse Juive, il ayait communiqué son dynamisme aux jeunes Juifs de la. grande cité. Il publia des enquêtes dans un certain nombre de Journaux démocratiques· et devlnt rédacteur à la Marseillais. puis à Rouge-Midi. C'est dans l'exercice de sa protessLon de journaliste qU'II fut arbltralrement arrèt~ , pendant les gr~ .. ves de 194'7, au cours d'une manifestation de dockers. Le souvenIr d'Alex Cravece re!'terà. Alex Cravece sera un exemple pour tous les jeunes t:n lutte contre le racisme, pour la. démocratie et ta paix. . 15 décembre: date liinite du concours D.L. 1" Le Concours de « Droit et Liberté' ~ est ouvert du 29 octobre au Hl décembre. 2" Ne peuvent y participer que les jeunes de moins, de 25 ans, 3" Chaque concurrent devra écrire le scénario d'une bande 11- lustrée, mettant én scène Pok et Bimbolet. Il suffit de raconter le. scène. Il n'est pas nécessaire de la dessiner, Cinq dessins au maximum doivent être prévus. 4' Chaque scénario doit être adressé à • Droit et Liberté (conoours), 6, boulevard Poissonnière, Paris-g" en y joignant un~ ' I)ande de Pok et Blmbolet parue dans un numéro de c Droit et Liberté ~. 5" un même concurrent peut envoyer plusieurs scénarios, II. condition d'y joindre le même nombre de bandes découpées dans le journal. 6' Daris ce c~, les différents scénarios peuvent être envoyés dans une même enveloppe. 7' Les meilleurs scénarios se. ront fidèlement III u s t r'é s par Kamb, selon les Indications écrites de leurs auteurs. 8" Les auteurs des scénarios ainsi Illustrés recevront de nombreux prix: livres, abonnements à « Droit et Liberté •. Le premier prix sera une montre. 9" Le jury est composé par la rédaction de « Qrolt et Liberté , et les deSsinateurs collaborant au journal. Il est Interdit aux jeunes travaillant pour « Droit et Liberté , ou ayant des relations avec un quelconque colla.borateur du j 0 u r n a l, de participer au concours. 10° La première bande lllustrant un scénario de concurrent paraitra dans,le premlèr numéro de janvier, POK ,ET BIMBOLET HEURE.UStMENT METTRE. cn EN res de notre nOllvel Etat démocratique ont souligné dans leurs discou.rs 1 importance qu'ils attachent à la lutte contre ce re· IIquat d'nn passé que nous voulon" abolir : les id,;,s racistes. » Je VOliS rappelle les paroles (l'Otto Grotewo.hl. prt';;idenl du Conseil d~ la Rép ... bUq Ile, dans sa déclaration gouvernementale: « Le gouvernement ... considère également de son devoir de lu.lter avec toute la rigueur de la 101 contre la renal8sance d'Idées fascistes .. militaristes et antisémites ainsi qlle contre une telle activité. Nous ne voulons pas retourner à la barbarie! ». » Croyez-mol, l'antisémitisme ne pellt pns tll\urlr dans un tel climat. Je suis fermem~nt convaincu qu'il y a a.ctuellement moins d'antisémitisme en Allemagne Orientale qu'en Angleterre 011 en France, SftDS pl\rler des Etats-Unis ou la mentalité Ku-Klmt-Klan rait de si remarquables progrèt'l. - Comment expliquez-vous le renouveau d'antisémitisme en Allemagne de l'Oueet ? - L'antlsémltlsme renalt en Allemagne occidentale, parce qu'il y est encouragé. n Ile mellrt en Allemagne orientait, parce qu'Il y est dêCOtlragé. ~ n'est pas pllls collUpllqllé que cela. » L'antisémitisme n'est Jamais « sponU\né ». TI a tOlljour~ un but très précl$. Croyez-vous que la {( feuille Infâme », le {( Stürmer », de Strelcher JenBitralt « spontanément » ? S'il renaît, ce n'Mt pas, comme M. Bevin a déclaré, parce què les auCdrltés occupantes « n'y peuvent rien », mals parce 'In 'elles le veulent bien. » Qlle le « Stürmu » ose donc renaitre « spontanément,. chez EN MA R CH E.(;;:':~J. VOUS NE ·CONNAISSEZ 1 PAS LE YASe? Pour ceux qul De connaissent pas le Y.A.S.C., je dirai tout d'abord qUé c'est une organisation dirigée par des jeunes, administrativement et sportivement. Après la Libérlttion, le Y.A.S.C. était très affaibli, car beaucoup de ses anciêns memhres a.valent été tués dans la Résls! ance, et d'autres combatta.ient encore au front. Toutefois, ,r;'ce à J'appui de nombreuses bonnes volontés, Il atteInt bientôt le niveau de tous tes autres dubs de 1.. F.S.G.T. (Fédération SporLlve et Gymnique du Travail), dont Il est mèmbre. Des jeunes de 16 à 19 "ns forment le noy .. u et participent aux équipe. sportives de volléy et de b"8ket-ball. Mals, actuellement, le Y.A.S.C., comme d'autres clubs progressls. tes, doit blre face à. de ,rILve. dlftlcultés pécuniaires. Le Y,A,S.C, doit louer des terrains de jeux chaque dimanche pour le5 malehes, doit payer les maillots' de. équipiers et doit fournir des entraîneurs. Il doit pnurvolr aussi aux besoins Journaliers qu'ont tous les clubs sportif., Il n'a aucune :.Ide financière et sans cela.. ma.lheureusement. la vIe du club est menacée. Mals malit~ le, difficultés actuelles, le Y.A.S.C. vit et se développér", tant qu'Il y aura de. Jeune. taro sPOttU. et de bonne volont~ pOur continuer l'oeuvre de lellrs prédécesseurs. Sa politique .,t de forUfler physiquement la Jéune .. e Juive lui lutte pour le DROIT DE VIVRE ! et d'attirer à lui les jeunes Inortanlsés. ...... ..-..... Au cours d'une récente conté ... rence, à lQuelle participaient les représentants du Y.A.S.e. et les délégués (trop peu !) d'organisatlon. pro,re.slsles, dès projets et des pl .. ns ont été mis au pOint pour rendre le Y.A.S.C. plus populaire parmi les jeunes et pour rendre ses activités de plus en plus aUrayantes. Ces projets seront encore précisés au cours d'une réunjon qui se ticndr .. 14, rue de Paradis, le Z décembre à 21 h. Un membre du Bureau national de 1.. F.S. G.T. donner .. le compte rendu du récent congrès de Nice. Venez nombreux, Jeunes, à. cette réurdon ! . En attendant, voici quelques résultats des matches joués ce. lemps derniers pa.r le Y.A.S.C. En VOLLEY-BALL Premier match : Y.A.S.e. gagne contre le 18' : 3 sets à 0 ; 21 â 6 ; 21 à 8 ; 21 à 11. Deuxième matoh offielel : Y.A.S.C, gagne contre M.A.P, Spad : 15-9 : 15-6 ; 15-13, Troisième match : A.S. Nogent gagne contre le Y.A.S.C. : 15-13 : 16-19 ; 15-0. EN BASKET-BAL Premier match amical Y.A.S.C.-Arènes de Lutèce 26-6. Match officiel : Y.A.S.C.-E.S.-15 : 36-30. Tous le. jéunes peuvertt venir au local du Y.A.S.e. le~ lundi, mardi, mercredi olt vendredi de 20 h. 30 à 22 h. 30. 9.U 14 rlle de Paradis, local du Y.A .S.C., et le jeudi soir à la piscine de ' Chateau- Landon de U h. à 22 h. 30, » Ce fait montre bien - me sèmble-t-ll - que la formule de la Constitution : égalité sans distInc1 ion de race 011 dé sexe, fait rMlIement partie de notre viê. L E ç 0 N S D'ANGLAIS, ALLEMAND, RUSSE. aux adultes ef enfants Prix modérés Mme VINCENT, 2, rue Gervex (17') M' Péreire AMERIQUE DU SUD AMERIQU,E DU NORD ISRAEL OCÉANIA VOYAGES - TOURISME 4, rue de Castellane Tél. : ANJOu IG-13 VIENT DE P ARAITRE CLAUDE PARIS LES ENFANTS-POETES T rente-neuf poèmes Dessins de Arthur Kolnik ..... MAIS COMMENT FAIRE. FOUR. L'ARRETE.R? tlon avec les groupements similaires 'ex18tànt en France. Une indulgence coupable ' se manifeste à l'égard des colla.bos et des traltres, qui croient voir approcher le moment de la revanche, sous la forme d'une troisième guerre mondiale. n faut dire que M. David Rousset, qui vient de réinventer (pas pl!.r ha.sard) le truc dés c camps de concentration

t soviétiques trouve dans

. Amaudruz et Hofstetter de préCieux aux1l1aires. Ce dernier, en effet, estime /lU'l1 est

reoonnu que des camps de

concentration existent... en U.R.S.S, et dans les démooratiée populaires . Etrange (et logique) rencon~e 1. .. DEUX HEROS: GOERING ... Dans ses efforts de réhabllIta. tlon des nazis, Amaudruz exalte la vie et la mort de deux héros : Hermann Gre- ' ring et Alfred Rosenberg. Goering (dont les USines, non démantelées, recommencent, sous direction allemande, à produire du matériel de guerre, est u'n géant de l'esprit: c Chacun 8e sentait (en le voyant) en présence d'une foroe supérieure, incommensurable ). Et sur sa mort :' Il Il a senti qu'en lui une chose était menacée : le chef, Un chef ne meurt pas à l'heure fixé. par l'adversalr. : Il reat. chef jusqu'au bout : Il choisit Ion héure, Et on ne la ol:lolslt qu'en l'ayanpant, Il Par là, Goering, une der, nlere fols, a fait acte de souvéralneté ... ct Le vaincu venait de rem· porter une victoire, CI Tout le tragique et toute la grandeur dé l'âme aile· mande 8e retrouvent dans oe simple geste de Goering ». ... ET ROSENBERG Quant à Rosenberg, l'homme Qui a retracê « ,le combat millénaire de' l'h u man 1 t é aryenne contre les autres races , c'est un philosophe sans pareil, qui provoque l'enthousiasme de son discipOle Amaudruz. Et c'est, page 71, cet acte de toi: Il Rosenberg ! Il Ses oeuvres appartiennent à la culture allemande et r •• Ihent du même trlb':'nal que Fault ou ' Zarathoustra : la postérité, L'accuéation ne divalt pas se donner le rldioule de restaurér le délit d'opl. nlon ... Il La cour dev;ait acqulttér Rosenberg. li "pour Strelcher, le cas était encore plus net. On ne l'FABRÏO'üiiÏRiioÏs! ~ II * * ~ ~ lEts G AN AI • ~ Soc~\é à responsablUté limitée. ~ au capital de 500.000 frtncs î ~ 64, rue de Turbigo, 64 ~ • PARIS (Ille) ;; ·~ , ~ l'EL.: ARChives 37-43 ~~

- 'Tilllllllllllllll'U' j1111111111I ll l ll l tl l ll l 'I I I' I II IIIIIII U':.

BOULANGE~JE-PATISSERIE ISRAELITE SpéCialités étrangère., Pà'ns de .ei,le BERNARD 11, rue N.-Dame-de-Nazareth PARIS-l' Téléphon~ : TURbigo 94-52 Même m;tlson: 1, r. F~rdln.-Duval Métro : Saint-Paul POMPES FUNEBRES ET MARBRERI~ Edouard SCHNEEBERG 43, rut dt: la Victoire, PAR1S-9t Tél. : TRI 88-56. Nuit : TRI 8B-61 lui a trouvé que des délita d'opinion, c'est.il.dlre, en IItyle de Nuremberg, du K cr" mes contre l'humanité Il, It La cour devait acquitter Strelcher n. LES FOURS CREMATOIRES. UN REVE Car, pour Amau.druz, le racisme est un Simple c délit d'opinion ». Une opinion qui consistait à envoyer au cr~ matolre des millions de Juifs Innocents ! . Il est vrai 'que le sinistre Amaudruz accuse les Juifs survivants d'avoir dénombr' ies Victimes des nazis. Il Sur la base de quels ren. lelgnements ou 8elon quèllal m.éthodes a-t-on ' pu déterml· ner leur nombre après la guerre ? demande-t-Il avee une feinte Innocence. Dans quelle mesuré, les duifs ont. illl pu, après la guerre, 'dl,SImuler leur nombre véritable, afin d'accréditer leI aocusations d'exterminations malllli. ves ? ». . Vous avez bien lu : les camps d'extermination, c'est un rêve, une lubie des Juils Qui veulent, à tout prtz c noircir ~ Hitler et ses pareils - y compris Amaudruz et ses amis de l'Epoque, de l'Action Française et autres lieux. HITLER ET ROSENBERG REEDITES Il faudrait encore s'étendre lônguemént sur ce livre àbo ject. Sur des affirmations et des thèses telles que celle ... cl : « l'abolition de la démocratie allemande, y compriS l'affaire du ReiChstag n'IntéreS8e pas les Alliés ~ (p.45) ; • « la guerre n'est pas un orlme , (p,47) ; « l'Aliemagn. ,,'a pas commiS de guerra d'agression • (P. 50). : c 188 exécutions d'otages dans 181 pays occupés, ai nsi que l' travail foroé, étaient nécessal. rés • Cp, 57 et 58) ; c les pil_ lages de biens publiCS et pri. vés par les nazis 1I0nt sana gravité (p. 60) ; les s.à, ont eu la conviction que la Führer ne leur demandait quit des actes bons et noblés ~ lt (p. 65) · ; « si Hitler n'avait pas échoué 80n entrépri$l aurait été considérée comm. Il généreuse II (P. 103) ; « les atrocitéS nazies sont inexistantes, ou l'oeuvre de Ir q1i61- quel détraqués Il (p. 111). Lé livre se termine pà.r deI citations de Hitler, de Ga!- ' ring, de Rosenberg qui sont un véritable r'éfi pour tous les patriotes, pour tous les républicains. (1 Ubu Justicier Il a paru avec le dépôt légal n' a, 3- trimestre 1949, C'ellt.à-dir. qu'une commission où Ile trouve le représentant du ministre de 1'1 ntérieur Il donné son aocord à la parution, Ce scandale ne peut durer, fI Ubu Justicier Il doit 'tre interdit ! Une enquête doit être ouverte contre ceu ~ qui l'ont écrit, édité, diffusé, con. tre ceu~ qui en font l'~IO,,I. Ce serait une hon,te pour la France que de tels faitS pul" sent durer en 1949. Les meilleurs TISSUS Toutes Fournitures pour Tailleurs ch~z ZAJDEL 89, r, d'Aboukir Paris-l' Mét.: St-Dem., Réaumur, Sentier Tél. ; GUT 78-87 AU POSEUR DE LINOS grand stock de Linoléum, Rémoléum. Balatum ToU •• cirées. PapleTi peints, etc. Eis MAURICE W AIS 95, boulevard Ménilmontant PARIS-XX' M.' Père-Lachaise. Tél. OSE 12-~5 Succursale : 40, ru. de Rivoli - PARIS-IV' PRESIDENTS DE SOCIETES ET D'OEUVRES SOCIALES POUR VOS COMMANDES DE JOUETS DE FIN D'ANNEE • DROIT ET LIBERTE • est en mesure, c:ette année, dt vous obtenir , •• PRIX DE GROS I.s plus Int~resSants ! GRANp CHOIX DE COLLECTIONS pour tous !es âges (gaiçons ou filles) Dix séries différentes PRIX ., .. ., .. .. .. de 250 à 600 fr,.Ie colis CHAQUE JOUET ou. ENSEMBLE EST LIVRE DANS UNE BOITE INDIVIDUELLE, PRETE A ETRE DISTRIBUEE PRESENTATION TRES SOIGNEE Llst~ documentée ,n.tulte sur demande contre u,! timbre de 40 Ir .. « nROIT ET LIBERTE _, Il, Bd poissonnlere, PAR/S-iI' ' ENVOIS D'ECHANTILLONS CONTRE REMBOURSEMENT Pour 6tre Uv." en temps voulu, commandez tmméd.li.t~lt\et\.t. Lr COMITE FEMININ DE L' 0 R T organise le DiMANCHE • DECEMBRE 1949, ). 14 hlur •• dan. les Salons de l'HOTEL ROYAL - MONCEAU 35, avenue Hoci!e - PARrS (XVI') (Métro : Etoile ) une GRANDE VENTE aU profit de ses oeuvres sociale.s NOMBREUX COMPTOIRS BUFFET DANSE TANIA M~XIMOVA, .. GEORGES IVANOFF du Câbaret • N6VY • • , . , ' t DROit ET LIBERTI 5-- "LE JEU ~E PATIENCE" Un poème A HO LL YW 00 D de LOUIS GUILLOUX d'ANDRÉ Dreyfus n'est pas Juif en exige trop du lecteur SPI R E ET TOURNENT ... Huit cent onze pages ! Il faut avoir du temps devant sol pour lire un pareil livre. Il faut avoir le porteféuille bien garni pour l'acheter: huit cent cinquante fr. ! Avant l'apparition du cin~ ma parlant, un d~s clichés que faisaiènt circuler les producteurs de films d'Hollywood était celui du juif grotesque, commerçant, trafiquant ou agioteur, Cohen, Lévy ou Uvltski. Le personnage avait invanablement un nez bulbeux: toujours rusé en affaires, U jouait dans la so,ciété un rôle peu honorable. Il provoquait le l'1re par cette manie qu'U avait de sè frotter continuellement les mains tandis que son épouse, elle, pleurait, Louis Guilloux, autéur de Sang Noir et du Pain de,s rêves, vient de refaire à sa manière et en un seul volume le fa meux : A la recherche du Temps perdu. Dans Le jeu de patience (l), il se penche non seulement sur lion passé mais sur celui des autres et nous peint, non pas dans leur succession logique, maia dans l'ordre où ils sè présentent à sa mémoire, les événements qui ont eu lieu de 1908 ' à l'achèvement de la dernière guerre, dans sa petite ville bretonne. Je dois dire qu'il y met encore moins d'ordre que Marcel Proust pour sa fameuse chronique des milieux aristocratiques de la fin du dernier lIiècle et du commencement de celui-ci. Cela vient peut-être de la façon dont le livre a été écrit. et qui nous redonne des ima- I------VIENT DE PARAITRE: Compagnons d'Europe, de Hervé K erven , c'e!! t'histoire d'un homme qui voudrait 8'engager sanS s'engager tout en ,'-tngageant

qui f tirte avec « le~ milieux

révolutiQnnaires » et participe en frllnc-tireur d la Cutte de, démocrates allemant!! cOntre le nazisme, puis à celle des républicains espagnols, pour des raisons que l'on est fondé à croir-t uniquement sentimentales. CaT ce héros, Daniel MontaTnec, est essentiellement occupé de lui-méme et des états d'âmes con- 8écutifs à ses aventures amoureuses, Ce néo-romantique attardé pourrait apparaître comme un BJ/TQn au petit-pied (bot, bien en. tendu) s'il ne faisait ~nvinc!b(ement songer à l'aventurier i ,te!lcelUel- llnarchisant g,enre Malraux, André' Spire publiait à New-York, en 1944, UD reeueD 4e 'l'ers intitulé « Poèmes d'Ici et de là-bas ». Et ce n'est qU'aujourd'hui que le poète a pu, obtenir l'exclusivité de son livre pour un éditeur parisien, José Corti (11, rue de Médicis). Nous sommes heureux de vous présenter lei un très beau poème extrait de ee recueil encore inédit en Franee. lU DIRAS TIl diru plus tard : J'ai eu une sl':rvante noire, 01,li, Mesdemoiselles ! Car je suis née en Amérique, Quand, en Europe, n y avait un tigre, Et pas mal de chacals derrière luI. Tu leur diras : pleurait. ' ~ CARICATURE ET SILENCE Plus tard, la plupart de CéS ca· J1catures antisémites furent chassées de l·écran. MaiS pas entièrement. On' se souvient du portrai. injurieux d'un Juli, patron d'u11l grand magasin, dans « Clmal'ron » (1930 ; ou encoré, lé cy. CIe « Les Cohen et les Kelly :t - n ne pouvatt pas s'en arqui' dura plusieurs années. "acher, a confié Mme Guilloux à Un de nos confrères venus interviewer son mari. Il ne pouvait l'aB se d~cidtr à abandonner sts pèrsonnages, La l'Lus grande partie déS épreuves était tirée que GaHlmard lui réclatnait encore La fin du Tttanuscrft. Pour Chacun de ses livres c'est La même chose et c'est terrible pour Lui comme pour nous .. _ Nous Le pressions, le suppLions de terminér, Enfin, un matin, Le 10 aVril, il est descendu, une féuiHt de papier épingLée SUr La ' poitrine ttvec le mot « Fin li. Vous pouvez ~tre sûr Que nous avons ges vivantes et vraies de Poincaré accomplissant son tour de province en 1913, de la guerre de 1914, et de celle de 1939, de la Itévolution russe ou du Six Févri~, de la guerre d'Espagne de Munich, de l'Occupation, de la Résistance et de la Libération'. Et puis, issu du peuple, fils d'un cordonnier, vieux militant syndicaliste des Côtes-du-Nord, ayant lui-même dans sa jéunesse fait un peu tous les métiers, crevé de faim et de misère, LOuis Guilloux a naturellement pris le pàrti de ceux qui souffrent, des opprimés. Le Jeu de Patience, comme ses autres livres, débordé de pitié et d'amour pour les hommes, d'horreur instinctive pour la guette et pour ceux qui en entretiennent la possibilité. L'image symbOlique d'un cavalier, 'faisant fOuler à son cheval noir deS têtes de femmes et d'enfants, revient souvent comme un refrain macabre dans ce livre. On aurait seulement voulu que le romancier ne se soit pas contenté comme l'autre, d'aller « à la recherche du temps passé )) passé et non pas perdu - mais qu'il ait essayé d'en tirer une É! l'on 8lUt que, si Tes ."reml~rs trouvent une ftn en des Missolonghi qui ne servent pas toujours à grand'cnose mais ont au moins le préjugé favorable de la pureté, les autres aboutissent parmi !les « Compagnons li qui sont bien différents de ceux que [,ente de camper cet ouvrage. J 'avais unè servànte noire. Pas une métis de blanc_ Peut-être un peu de' j aun., Avec un angle facial très aigu, . .. LES CHEVAUX DE BOIS D'a'illew-s les magnats du cinéma devaient 1ientôt adopter une nouvelle tactique à l'égard des Juifs : celle du silence. Systéma. tiquem~nt, on écal'tdit de l'è'ran tout sujet juif ou qui avait quelque l'apport avec les Juifs_ Et, les producteurs expliquaient cette ligne polit ique en disant que mettre un personnj!.ge juif dans un !ilm, c'était se créer des ennemis, Les Juifs protestaient, les nonJuits encore pl us. Alors pourquoI vouloir jouer avec le feu? leçon. f~té l'événément! Pierre BARLA TI ER. (1) L6uls Gu!lloux : Le leu d. PatlOllée (Gallimard). Nous disons tente" car Il S'agt/; de silhouettes de « révolutionnaires » qui séralent affreusement conventiOnnelles si elles n'étalent au.isi floues. " ' Eon réstl/mé, un ensemble confus, dt Ca slncérlM duquel on serait heureu.t d'étrt sûr et qlU l'on voudrtiit lire comme une erreur &/lmpathlque. - J_ B. Sur la tête, des cheveux plats et lisses, Coiffés en tiare, luisants d'huile. Et quand elle passait dans le soleil, Parmi ses mèches, • Glissaient toutes les couleurs de l'arc-en-eiel. Nous faisions des culbutes sur la pelouse. Oui 1 comme moi, ellé se courbait, Posait SA tête dans l'herbe, Maint~s fois on est tenté d'abandoimer sa lècture, tant nous déroute cette mosaïque littéraire, cette sorte de puzzle .-----------------....;.,----------où se mêlent, se juxtaposent, a'imbriquent les uns dans les autres, tant tje morceaux divers, où nous sont rapportés des épisodes anciens, puis, tout à coup, d'autres tout proches, l'histoire de l'écrivain, celle de son livre et celle de plus d,e trente personnages dont certaifll; meurent pour l'éapparaitre bien vivants quell.ues pa' ges plus loin où ' nous les rettouvons tels qu:Us étaient dix ou quinze ans auparavent. On tlnit pourtant par être pris p"r cé « Jeu de ' patience » cllr c'en est un en effet et, non SMS une certaine irritation, on va jusqu'au bout de e.e livre énorme et touffu où se "dé. battent tant de braves , gens, d'imbéciles ou de salauds que Guilloux sait taire parler comme ils parient . réellement, Et patapouf ! Que de bons acteurs, de dollars. de technique, que de trouvailles, de travail, de procédés gâchés, perdus, ' que de richesses, que de pauvretés ! Voilà ce qu'on pense en sortant de la fiesta mexicaine de Robert Montgomery, 'où tournent les chevaux roses. Crise du sujet, manque d'idées. une technique parfaite destinée à quoi ? A qui ? LeS Américains n'ontIls rien à dire, ou ne veulentA LA 'BIBLIOTHÈQUE NATIONALE~ Ils rien dire qu'Il leur faille Et quand je lui grimpais sur le ~tre C'était des rires gloussés, Des fusées, des cascades, ' mettre de pareils talents au service d'éternels chantages, gângsters, coups de couteau ... Ils nous ont submergéS -de chèqueS à récupérer, de chefs de bande, de poliCiers magique~ apparaissant toujours au moment voulu, Ils prennent les mêmes, et lis recommencent, sur un air nouveau, Le résultat ? Un film réussi. sur un thème dont nous sommes rassasiés jusqu'à l'écoeurement. Et j'en sentais sauter chaque saccade sur ma peau. AVEl: l:HOPIN Elle parlait aux plats dans la cuisine, A la râpe, aux pots, aux bouteilles, Et tout cela remuait sous ses pauines roses, I L est difficile d'employer le wme c exposition • dans le sens Qu'on lui donne couramment de réunion d'oeuvres d'art, à, l'ensemble exposé "à, 18 BiblothèQue Nationale à l'occasion du centenaire dé Frédéric 'Chopin. TI s'agit en effet essentiellement de souvenirs, extrêmement variés, d'ailleurs, dans leur forme et dans leur espèce puisqu'lis von t des carnets de musique sur lesquels Chopin transcrivait ses compositions à de nombreuses lettres de lui-même ou de ceux- QUi participèrent aux circonstances de sa 'l'lé, en pa.sSânt par des moulages dê SèS mains fines, que l'on disaient si court"es , De vitrine en vitrine, une. autre présence accompagne celle du grand musIcien : la présénce de George Sand qui se maniféste par de nombreuses l.ettres et aussi par une mèche de cheveux recueillie par la ltIonne dame de Nohant avec cette mention attendrie

« Poor Chopin • et pieusement

conservée par Aurore Sand"., ' Mais il y a surtout deux lettrés, une de Chopin où l'on peut lire : ~ ... Delacroix est le plus admirable artiste.- possible,.. ; uné de ~ Delacroix, qui écrit : 'c ... Chopin est le plus vrai artiste que j'al , rencontré ... , , « Le plus admirable ... ', c le plus vrai. .. : combien justes ces nuances dans les hommages que se rendaient ainsi l'un à, l 'autre ces deux grands artistes. Cela seul suffirait à donner de l'intérêt à cet t e heureuse manifestation commémorative. J, B. ~ Et se rangeait dans les armoires Comme sous les' passes d'un enchanteur. Èt mon verre, et mon bol S'élevaient vers ma bouche boudeuse" Et le sommeil, Sur mes yeux qui ne voulaient pas se piquer, Descendait, dans son roucoulement et son sour!~ Comme des lèvte~ de tous les anges du ParaéHs, Et pourquoi n'aurait-elle pas un sourire d'Ange, La ,face d'une servante noire ? Il y a bien une Vierge Noire à Chartrè!l Et sur tant de mosaïques bysantines. , Et Balt1i,atar, qui suivîfYEtoile' ju~qu'à la Cr~he , N'avli.it-iJ pas une face noire Comme le roc du Mont Morlah à Jérusalem ? Et pourquoi n'y aUJ;ait-il pas un Bon Dieu noir Avec les longs cheveux, La barbe sombre, les yeux d'extase Du Roi Cophétua de Burnes-Jones à Londres, Assis aux preds de la petite servante blanche Aux yeux de pervenche" qu'il aima. JOur de fête. On promène dans les rues l'Idole que l'on brûlera en dansant autour : c'est le fond. Première transposition

une belle atmosphère

pittoresque au lieu des rues Impersonnelles et des cOUPegorge d'usage. L'action se déroule là-dedans comme un cauchemar au coeur d'un songe léger, Entrez voir" Louisiana &t"ry. pt de la Franklin- Cet ensemble se délimite par trol4 portrl!.lts : un Chopin presque adolescent, aux joues rOl;es (attribué à Thomas Couture} : un Chopin jeune, à, qui Ary Scheffer a fait un .visage très « romantique , long et pa.le, de jeune fille sous-alimentée : enfin, par Delacroix, un Chopin mûri, aux traits burinés, un homme en pleine pos- i"" .................................... """ .............................. .-. ........... --. ....... --...... --..... ...,. ..... - ...... --...... ....,. ...... - ..... .-. ...... "..,. ..................... ___ ..... ""\ seSsion de son talent. Ce dernier portrait fait face aux deux autres, aU-dessus d'un piano dont Chopin se seryit pendant deux ans et sur lequel il composa une Poésie de la nature machine (Marbeuf, M. Roosevelt) . ~ Vous pourrez ap· ~ ~ plaudir la violoniste ~ ~ M~NIA BLOCH le 26 ~ ~ nOvembre à la Salle ~ ~ 'Chopin-Pleyel où, avec ~ ~ la cantatrice GUT A ~ ~ P 0 Z NAN S K Y, elle ~ ~ eïo~~: e~nde r~~!~It. de ~ dizaine d'oeuvres. Depuis cette lettre où il sollicité d'être èntendu par « MesSieurs les membres du Comité de la Société des concerts dont 11 est le très humble et très Obéissant ,serviteur , et qui porte, dans le coin supérieur gauche, la brève annotation d'un des destinataires

Lettre arrivée trop tard .;

jusqu'Il. ce bout de papier tragique VOiSin du masque mortuaire, et sur lequel sa main a tracé d'une écriture soudain désordonnée, démesuréme.nt agrandie par une terreur pamque, ces mots : .. Comme cette terre m'étouffera, jè VOUs conjure de ' faire ouvrir mon corpS pour que je ne soiS pas éntêrré vit ._ • l'OOUS TOujours souriant. il tra.versR le bureau de mIss Kellèr P. petits pas rapides et regagne. l'étage. Une foLs sorti du bureau de M. Gat~~n, le sentiment de camaraderie qu'il y avait éprouvé se dissipa, et avec :ul s'évahouit son sourire, Il pénétra ~ans bruit dane sa cage de verre; il Y demeura à regi!-rder Innlluement dans lé vide: ImpoSSib:e de se mettre au travai l. Enfin , li 80rtlt sa montre, J'âPptOcha de son nez, Plus que sept heures à plSEer, La montre lui gllssa des doigts et heurta ~e bureau. Il lâ ramassa, lé. porta à, son oreil:e, puis Se mit è. fixer ' le crlsu,:, molte de transpiration. , CHAPITRE IV Il n'y alla pas à quatrè heure8. Il attendit jusqu'à, cinq. Le cabinet de l'oculiste occupait un éta~~ au-dessus d'une maroquinerie, Le gre.nd talon carré était vid~ quand M. Newman y pénétra. Un large rldea u noir masquait la portt derrière laquelle se faisaiént lés examens. PrÉnant p!ace Sur unê chaise :l.uprès de ' la fenêtre et tir!1-nt son mouchoir le second de la journée, il essuya la bande Inlérieure de ao'n chapeau avant de :e réplacer sur sa tête, horlzont~lement selon son habitude. 01 Fait les côtés du cràne un peu ap 'stis et ne pouvlI.it porl~ r un chapeau inc:tné en avant : il retombaJt bientôt à l'horizontale. A la longue, li avait fini par se persuader. et persuadait obstiném,'nl les !lutrés. que de portèt un ehapellu incliné, cela le d~rormalt) . Evitant soigneusement de friper le pli de son pantaloJ;1, il po.,a ses mains moites sur ses cul$6és et regàrdà par la vasté fen~tre la l'ue au.(lè$s o u ~ de luI. La chaleur écl'a: 8/lnte émousSait ~~6 impressions Depuis de nombrelJ$es journ~s il sI! crispait d'a ppréhensiOn  la seule perspective d'être assis Ill" ~tténdànt 1 oculiste. Mais, comme une p tan t~ attlréè vers le soleil, il. faisait fa~ è., toute sItuation dèS que le dirigeait la lum!eré d~ l'autorité. Gargan luI al'aH dit de venir ici, il Y état venu; et son effroi IlHé· rieur ne risquait pas de s'épan6uir du momen,t qu'il éont!nuait è. lalre ce qu'on lui disait. Il attendaIt, regardant p .. r 'a fenêtre où tout se brou ill ait, Des trams de pen.sèps 89 tormalênt en lui et il suivait leur chaine, se rapp~lan t l~ hommes qui avai~nt ténté de voler de leurs propres aUes et n'avaient réUSSi qu'à errer lamentablèment, tandis que lui demeurait &U sein de la firme, iruutr1Sàmment payé ma~ gard&nt sa dignité, mamierJant son e!f6rt è. travers la crise, à tr1vers la guerr~. tarc~ qu'il avalt j6ué le jeu, fa.it son devoir, &ceepté lés mUle petits affronts véilus d'~1'1 haut. I: y avait /lagné la ,sécurltA!, présente et à. venir, Peut~tre, une fOis finie eeite luerl't ,moruitruell.s!, péuté: re m~me pourrait-il tr6uver une femme èt Se mll.rter. 11 Et tournent Ilia ohe vaux de boie (Am.). Dans le Wpetern, du nouveau. (Broadway, MO Fr.-Roosevelt) Gigi (Français). Danielle Delorme nalre, (Marivaux, Mo D rouot) pxtraordiR! chelieu- (Traduit de l'américain par Yvonhe Desvignes) Ne laissez pas passer RESUME DES CHAPITRES PR7CEDE"ITS .Jour de fête (Français). M. Newmarl , pttit boul'geois qmiricain. e$l p(u'layé f! nüe unt ob ,seure repu Ilion enuer.' le" JUif,. « tèJ moricauds Qui trwnhi.fSr!ht le quortier ~, e~ la croil/te de ma'ni{e~ler ollverlem.ent son. ~lIti.~émitl"m,. Urle ,netit , il tH.tl'.Jtt de so fenêlrt nu mole.f/age d'une «,U1'al1gèr!» par lin homme ivre. li 3t garde d'inter· venir. D(rll., It ntéir(), ln vut d 'inuriptionJ fa~c'.tlu « Mort auz Juifs» et la cOllvcr.fntion d'un Il militruti • ruciJte lui procurent dt.! se/Mation" via/tl/UA. Bu r;.'sque, (Royal-Haussmann, Mo Rl.cheUéu - Drouot; Panthéon, Métro Odéon). Le "oiel dan.t ta" bl1rt.orlx Qi, il occupt la fonctiQII de elle! du prrsOtlllél. Le diredeur, Gardan , l~ fait appelu tl Jul ftlJT Orht. ~éu è rtl1ltlll dt nt: plU IJOrlU dt funttln. " lVeWal0Jl rI . ln effel, ln !!11"1 $; basse que. mnlf/"~ un Aykt~mt fJ~rfecr;()nn'- dt t;loilfuls ",ïrits lui flfdlitnnt 1(7 .wTl1eillance, il â embauch~ u~.t! l.eun,t Mi ,~,i . Rapp ,ltn,u pU,. frnppt par Ion ff1ci~,f J{,daique ni &OUpçonlltr ~u'lllt pourrait aUI$t. bltn « ja(Jptl~r kapih.tkl/ 011 Quelque ChO$l comme ça », Voleur de bloyclette (ItaL). Dra ,né du chôm~e. (lm,plÎrial, MO Opéra; Agriculteurs, MO Trinite.) COpyriSht by Droil et Libtrti et Edition, d. Minuit. Tous droit. r'servé •• " ............ w w ft, Focua Peut-être, parviéndrait-il & persuader sa mère d'aller vivre avec son frère à Syracuse. Peut-être ... Assis dans la pièce pa.islble en fixant du regard la rue qui n'était que brouiJlard devant ses yeux, il revit l'apparition, ra.re mais persistll.nte, d'unè forme ' féminine. Elle était ~ra, nde, preSque forte, et son visage était Indistinct, mals il savait qu'elle était faite pour lui. Il y avait longtemps Qu'ene occuJ)fl.lt sa. peIllJée; particulièrement empressée d'apparaîtr e, semblait-il, quand Il étai L, cOJllme aujourd'hui, sous !e cOUP d'un devoir à remplir, Et cette apparition toujours évoquait à ses yeux la première tois ou élIe était survenue, Il était dans une tranchée. non loin de la !rohtièrè françaiJ;ê: il était assiS dan.s la boue depuis trois jours : le. colonel Tàftrey avait visité la tranchée ce soir-là, et avait dit qu"on attaquait au petit jour: puis Il s'en était allé. Et c'était durànt les que'quet! heures avant l'auM qu'e:le étàit apparue à M. Newman, ses cuisses et ses flancs frôlant presqué sa, màin. Quand vint le moment , de trànc~ir lé pa' 18 rapet, il M jura de gal'der intact sOn désir d' eJl~ , Pt de touL ce qu'e:'e repréesntait pour lui: car c'était Ce qu'il avait connu de plus beau dans son rxisteme. Si jamais il r evenait, 1: trouverait une bonne sltualion, il travaill erait jusqu'à ce QIJ ' i1 eût une mais6n, une bel'e, comme ce'les qu'on voyalL a(firh~es; et alors li la possédprai/mt. e!lè - une lemme de son apparence. et qui s,'ralt laite pour lui. Mais quand C ~tait revenu, Il (!t~it Msis avec s& mère dan!! 1 pur salon d- Brooklyn, et e'le :ui avail dIt slmplemenL Ges ,stores éta,ien~ bai!sés), _ POCUS qu'~I~e était en train , de perdre l'usage de ses Jambes. Dea voix da.ns la pièce le IIrent sursautér. Il se .touma et ne vit per$onne, 11 comprit què les voix venaient de derrIère le ridéau noir_Ses orel:le& devenaient terriblement aigUisees ... Il aè retourna vers )a fenê tre, le corp,s en émoi. Il se de. manda ce qui se J)fl.ssérait si que:qu 'un, un homme comme lu i, disJ)fl.raissait tout à coup d'une rue? Si on ne le voyatt plu8 jamais rentrér. S'Il explorait simplpment lé pays, à la recherche du bonheur, P. la recherche de... eh bien, de la. femme rêvée ? Supp(),$ons que de ce pas, à, travers cette porte ... Une présence envahit la. pièce. Il se retourna vivement et vit l'oculiste qui venait è, luI. Quelqu'un - une femme? - sortait. Il se leva. (pourquoi, mon Dieu. n'é 'IIJt-i1 pas heureuJC) et Il oublia. si l'on dit docteur ou monsieur & un 6culiste, - Eh bien, Je me demandais ce qui vous retenait, M, Newman. Comment avez-vous passé tout ce temps? - Pas mal, merci. Est-ce que mès ... ? - E·~ es ~ont prêtés depuis tr~is semaines. La voix de l'oculiste venait de son bureau, à l'autre bout de la piècé. M, NewmQ,n en s'approchant le vit fureter d~n.~ un tiroir rempli d'enveloppes d~ ilS leSQu elles se trouvaient emball~~s des lunettes, L'oculiJ;te se diriga vers M. Newman et les sortit d~ leur enveloppe. - Asseyez-vous là. . L'oculiste Indique une chaIse devant le bureau et se disposa à. prendre place sur une autre. . - C'est que je suis pressé, doc~u~, je." - Il y ~n I!- pour une minute; je voudr~ls voir 51 elles vous von t bien. , - Oh, çà ira, J'ai essayé la mOllture la derni.re fol.!, dit-II avec impatience. , L'oculistp ouvrait la bourh~ pour ,par'er mais M. Newman lui avait rléjà pris lell lune tt@~, dts 1ll;9.111~, disant ,: « Il fau: vraimènt que je m'p.n aille. C ~st bien dIX-hUlt. n est-re pas? » Il tendit à l'oculiste deux: billets de di" dollars qu'il avait pré)larés au bureau. , L'oculiste le regaJ'da un instant, puis tourna les tal ons et se rendiL dans la &:llle d 'examen avec les billets dans !a main, Un miroir rond étl!it accrorhé BU mur a.u-deMue du oureau, A p~ine l'oculiste avait-IJ disparu derrière les tel1t'ires noires, que M, Nt'wman, à pas feutrés, le di ri gés.il ver. le miroir en mettant S~'8 lunet1e~, Ii ne put rien d iscern~r qu'un oçé$J1 de mercur'e dans lequel /Je fonnaient ies tons d~ sa cravate bleue. Àu son des pas de l'oculkte, derrière 19 Des personnages tout de poesies : le vieux Mexicain, patron du manège; l'essaim ~e gosses qui montent les chevaux roses, viennent et s'en vont d'une seule envolée; la gamine mexicaine avec sa robe toute cousue (le sequins. Tous deux dévoués corps et âme, et par la Simple pureté de leur coeur, à l'ancien combattant Montgomery qui veut venger un de ses amis en faisant chanter l'assassin : deuxième transposition, NI vamp, ni compagnon de bagarre. La gamine joue un jeu mortel au sein duquel elle se lance de toutes ses forces, comme dans un autre. Le vieux Mexicain se dévoue ,à, son ami, parce qu'lI es~ son amI. Rien de nouveau du côté des durs, si' non qU~ leur chef, atteint de surdité, porte un petit appareil à l'oreille et sur le coeur, Enfin, au lieu du bar-a-comptoir - pour - se - cacher - derrière - et - jouer - du - revolver, troisième transposition : la taverne mexicaine où les buveurs a mine patibulaire sont bons garçons, Robert Montgomery est un gi'and acteur. et sa mise en scène atteint à merve1lle le but souhaité ; tout pour l'atmosphère, A vec une fiesta mexicaine et de l'intelligence, on peut donc réussir à. transformer le genre film - de - gangster en un bon film ou presque chaque scène mérite d'être vue, pour sa poésie. Il est bien sûr fort agréable, au lleu d'assister au passage à ta,bac entre quatre murs, de voir le même contre un seul pan de mur, à grands coups de soullers dans la figure d'un Mexicain au grand coeur, pendant que tourne le manège où la jeune Mexicaine est assise, tenant caché sous sa jupe à sequins Robert Montgomery ' E't son coup de couteau dans le dos. Il faut donc se faire une raison. Mals qu'avec tant de qualités diverses, on n 'aboutisse qu'à cela, voilà le côté navrant du cinéma amérlcâln actuel. Il est tout entier comme ee trésor de la Sierra Madre, cette poudre d'or .. qui a demandé tant de peine, de travail. cl'adresse à rassembler, et quI. une tols conquise, s'en vole au vent, Catherine MAI. ., .. . ,_."" .. Telle fut la ligne aaoptée par Louis B. Meyèr, Juif et ami des archevêques, ou pàr le banquier Cheèver COwdin. Elle eut parfois de curieuses conséquéncèS. C'esi ainsi que dans le film Intitulé : « La vie d'Emile Zola :t, on passe totale men., sous silence le fait que ~reyfus était Juif et que toute i'affaire est t:n' exemple probant de l'emploi de l'antisémitisme comme arme par les fol'ees réactionnaires. Bien mie ux, pendant toute la période du nazisme; Hollywood ignore que les Juifs étaient persécutés, enfèrmés dans les ghettos, brûlés dans les fours crématoires. UNE ~XCEPTION Il Y a, bien sûr, des exceptions. A côté du « Dlctat~ur » de Chaplin, quelques au très productions présentèrent les Juifs comme de véritablelt êtres humains

« Personne n'échappe,.

de Lester Cole, « Corp.5 et àme ~ de John Garfield, Eniln. deux fil'ms, '« Cross!ire " de Dmytrick et « Le Soleil luit pour tous )) de Laura Ho!).. son, abordent, pour la premiète ---..... "II fois dans l'histoire du cinéma américain, la question de l'antisém! tisme. L'un s'attl1que & l'antl. sémitisme virulent, l'autre à une . forme plus atténuée mais répandue chez bon nombre d'Américains, Ces deux belles oeuvres suscitèrent une vive oppollition parmi les maîtres d'Hollywood, Louis B. Mayer essaye de couler « Le So:eil luit pOur tous :t avant même que le scénario en fût achev.é. Jack Warner, ce che! ~ studio qui usait de gaz lacrymogèn, es contre ses ouvriers en grève, disait à ses amiS que « Crossfire » était un film stupide et dangereux, « LE DICTATEUR }) C'est Mayer encore qui déela.rait l'année pa5ôée que deux fillI1l contre l'antisémitisme surfisal~nt grandemènt. Il est vrai qu'on ne peut pas tout faire en m~me tem ps, Et il était occupé a pro- " duire des ftlms an tisovlétiq lieS « Ltl Cansplrateur » et « Le Danube rouge », Quel sera l'avenir ? ':t'out ca qu'on peut en dire c '~t qu'il ]l'est pas sur les genoux de_ Meyer et Wamer. .... • l'OCUS le rideau, il retira rapidement ses VelTes et ~s enfouit dans sa poche, - J'ai rér:échl è. votre ca.;, dil l'oculiste tandis qu'il lui rendait sa monnaie. - Ah oui ! eh ,bien ? dit M. Newman, e&Sayant de prendre un ton indifférent· Tout en par;ant, l'oculiste se penchait sur ~on bureau et d'un tiroir sortait ulle p~tUe boite d'OÙ il retira deux cupules de matière plastique, 11 les pJaçà dans la paume de sa main èt se redressa en tenant la, mairt ouverte à la hauteur de ' san estomac : - Un jour viendra, monsieur Newman, où personne ne portera pl~ de verres extérieurS ... - Je le sais bien, mais .. , - Vous n'avez jamais lait un essai loyal, Quelqu'un d'aussi sensible que vous à la qUes'tion èstMtlque .te doit dé lonner leur chan,ce aux: verres adhérents. Comme s'il n 'y avait 1& rien dé nouveau pOur lui, M. Newman fit un mouvement pour parti r, diSant : - Je le; ai mis tous les soirs pendant urt mois. Je ne peux simplement pae les supporter. " - c 'èst ce que disent un tas de gens tant qu'ils n'y sont pal! habitués, dit l' oculiste d'lm ton plaintit Biên entendu, le globe de l'oeil réagit contre tout contact étranger, malS l'oeil est un muscl e, et le; muscles ... Le ton cupérieur de l'homme pou.!lla M. Newman vers la porte, - N'insistez pas .. - Je ne vous fait pail l'article, Je soutiens simplement... - Je ne ileux pal! m'y faire, dit M, Newman en hoch~t la !ê te avec une réelle trislessè, Quand' je leS I\i, chaqu6 fois que je cligne des yeux, j'en wil: malad.e, C'l!fit cOlltre nature de Be fourrer c~la dans l'oeil tous les m~t in3 èt en~ uite d'introduire ce I!quirje toutè8 les trois heures ... Je .. ' enfin, cela me déprime. J 'al l'impr~sion qUe ça remue à l'in.érieur de mes yeu·x - Mais c'est impOssible ... - Eh bi(ln ça remue tout d ,g même. Et l'on sentait percer l'a ffreUse déception qu'il avait éprqu,vé pendant IouLes ces semaines au cours desquelles il avait tenlé, enfermé dans sa ch!Lmbre, d'lI;ccoutumer Ees y~ux a.u contact des \ erres. Il avait dea.mbu lé eeuI, la nuit, &vec les verres dans les yeux el une rois, il avait (!té au cl11~ma, pour voir s'il était capable de penser à autre chose pèl)da~lt qu 'il les portait. Il expliqua.it : - Je les ai mèm~ portés au cinéma: j'ai tout essiYé, !1'-&i!: pendant qUe j~ les porte, je n'arrive Plj.s à penser ~ lIoutrè ChOM, Lès yeux sonl comme morts, Cela ... cela ma d~prime, 20 lA S~DINI~ ... Ils sont tous malades. De mon temps, quand je voulais sécher ~a boite, le maître trouvait le truc un peu usé. Et au servtce miLitaire, le major dépiste aisément ceux qui se font porter pâles. Mais, quand il s'agit de la Justice, on se montre moins exigeant. Bernard Grasset passe une saison en clinique. MOY"'n commode d'échapper a la décision des jurés. Cette fdis cependant on a envoyé des médecins examiner le «malade» et on l'a jugé « apte a se déplacer ». Quelle ignominie! Obliger un pauvre homme que la maladie a cloué sur un lit d'hôpital a se lever, bravant de la sorte les intempéries et risquant une fatale rechute, pour répondre devant les juges d'une toute petite affaire sans importance de collabo·ration. Grasset Bernard, qui obtint ~ pendant l'occupation des attributions exceptionnelles de pa- 1 i,, pier pour imprimer les auteurs « à la mode» a reçu de ce 1~ fait l'auréole du martyr. Autre martyr de la coLlaboration: Horace de Carbuccia. Le directeur de Gringoire est malade. Il se fait traiter dans une clinique et nel peut sc r~ndre a la Cour de Justice. Peut-être, de remise en remise , arrivera-t-il ce jour « J» de la revanche, le jour où la justice lassée de jaire l'appel des absents se jera, eUe aussi, porter pale. Pourquoi pas? Au train-train où vont les choses, la cha'rité, que dès 1944 les bons apôtres de la presse bien-pensante invoquaient dans leurs oraisons publiques, aura triomphé de la justice ... Quand même, ces maladies diplomatiques qui prennent ces jours-ci l'allure d'une épidémie, disent bien que ces messieurs n'ont pas la conscience tranquille. Piètre consolation. Les animaux malades de la collaboration: ils étaient tous atteints, m(7is aucun ne mourait ... Même pas Pétain. De tragiques rumeurs ont circulé à son sujet. Tous les hommes de l'autre «époque» avaient les yeux braqlÎés sur t'île d'Yeu où le chef de l'Etat français est séquestré. Grâce au ciel ces rumeurs étaient dénuées 'de tout fondeme!tt. On s'était trompé. C'était de Mme Pétain qu'il s'agissait. « EUe éprouve des difficultés à · marcher. » Nous au;si : on ne marche plus. Pétain nous enterrera tous. C'est vrai qu'il a déjà commencé. Il y a neuf ans, il tentait ( d'enterrer la: France. On' ne l'a pas oublié. AH0113, Philippe, ) rassure-toi, on te fera un bel enterrement. Et tu mourras comme un vrat militaire : dans ton lit. \ . ) Mais qui pense encore à Pétain, ci Scapini, à Carbuccia, à Grasset,? Voyons, nOus retardons. David Rousset vient de tire', le rideau sur son passé. Il enfourche un nouveau cheval. Les camps nazis ne se vendent plus. Qu'importe? On en créera d'autres et on se taillera un beau petit succès ' commercial. Et c'est le . pi tre qui rigole. A coetir joie. Paul J. RENNE. \ POUR lE· GA'G A T DU · C·ONC·OU S DE TOUS LES VENDREDIS 25 nov. - 1er déc. 1949 _ N" 5' (109) '25 fr. r""""""'''''''''''''''''''''''''''''''''''''''III""J!t ~ I ~ ~ Le lundi 21 novembre. au campagne d·abonnements. ~ ~ local du journal « Droit et L'AssembIte a, en conclu- ~ S Liberté» se sont réunis sous sion de ses débats. pris il. ~ ~ la présidence de 1\1. Grins- l'unanimité les décisions sui- ~ ~ pan, secrétaire général du vantes: ~ ~ M.R.A.P.. lés repl'é~entants _ 1) La Cam)J:lgnc pour ~ ~ des organisations et sociétés .1.000 uuuveaux abonnés, ac- ~ ~ adhérentes au M. R. A. P., com)lagnée d'UN GRAND ~ ~ ainsi que les délégués des CONCOURS se déroulera du ~ ~ Comités locaux du Mouve- l~r décembre 1949 au 31 jan- ~ ~ ment contre le Racisme. vIer 1950 ; ~ ~ l'Antisémitisme ct pour la 2)« D. L. » publiera Je ~ , Paix. nombre d'abonnements à' re- S UN VOYAGE EN ISRAËL. . ., ~ L'objet de:; délibérations cu,:illir par chaque Organi- ~ ~ était la campagne pour 5.00() satlOn ct Société adhérente ~ ~ nouveaux abonnés à « D.L. », au M.R.A.P. ; ~ ~ organe du M.R.A.P. 3) Le règlement .du Con- ~ ~ L'Assemblée a d'abord cours, mis au point par l 'As- ~ ~ constaté l'accueil chaleureux semblée, sera également pu- ~ , lait à « D. L. » comme or" blié dans « D. L. }) ainsi que ~ ~ gane du Mouvement, par la liste des prix. ~ ~ l'opinion pub 11 que. Un Après cette soirée de tra- ~ ~ . échange de vues très appro- vail, les délégués se sont sé- ~ ~ fondi a suivi sur les métho- parés. sürs d'avoir . accompli ~ ~ des et les moyens qui per- une action utile 'et construc- ~ " mettront de mener· à bien la tive. !Ii ~ . '. ., ~ ~ . . · ____ li T""""""""""""""""","""~"'~"""~""""~ Le. heureux 'gall'nants de notre concours individuel aut'ont à. se partager 250 prix de très grande valeur dont voici les principaux: Le grand vainqueur fera un VOYAGE .EN ISRAEL aile!' et ~tour, aux frais du journal. ' Vient ensuite utt CIRCUIT EN CORSE voyage inoubliable à trave.~ s les paysages pittoresque de l'Jle de Beauté, compl'enant I~ transport depuis la résidence du gagnant ct retour. / Les troIs suivants se verront offrÏl' HUIT .JOURS DE VACANCES voyage aller et retour . compris, i1ans des hôtels ou pensions de premier ordre sur la COTE D'A~UR, il. la montall'lle et à la campagne. Relevons encore dans la. liste des prix : une BICYCLETTE complètement équi~, po~ homo me. femme, ou mixte, suivalit le désir du ' gagnant; un BEAU POSTE . DÊ T. S. ·F. .' et du MONTRESBRACELETS 5ans oublier de nombreux lots de VETEMENTS, BONNETERIE , MARO'QUINERIE, y compris de très beaux sacs de dall1l2s en cuIr ou en dai.m, etc... sans oublier non plus; • Excursions et visites ' aux , '.' châteaux de la ' Loire EN . FORE'!, BLEAU, .ete, .. DE FONTAINENous feron\!l connaître les , trois prix attribués aux collectivités pendaht la durée du concours. (jOMMENT ?• QUI PEUT PARTICIPER AU CONCOURS? 1. - A titre IDdividuel, Jes diffuseurs, les abonntlurs, les lecteurs et amis de DROIT ET LIBERTE. 2. - Au tilre de collectivites les organisations. associations, sociétés, membres ou non, du 1\1. R. A. P.. les ateliers, écoles, cf.spen· sa.ires, etc ... QUI GAGNERA LE CONCOURS . INDIVIDUEL? vendus en plus de son nombre habituel d'avant le concours. 18. points pour les .ix abonne. ment.. 8 points pO\Jl' ron abonnement d 'un au. 10 points pour les deux abonnements de 6 mois. 9 poiuts pour les trois abonnements do 3 mois. Total : 50 POINTS. QUI GAGNERA LE CONCOURS DE~ COLLECTIVITES? EXEMPLE DE CALCUL L:t Société X a atteint son objectif. Deu:c de ses adherents règlent, eJl plus, chacun deux a.boI1l1emcnts de ,six mois; un troi. sième un abon'nement d'un an. Un quatrième, enfin, a vendu pendant trois semaines chaque fois 5 journaux cn plus de sa vente habituelle avant le concours. Elle obtient donc : Pour avoir atteint son objectif ... , ...... :. 100 points 5 abonnements... . .. .. 15 points 4 abonnemen~ de six BAL-MUSETTE 1949 :: U n .repOI·t~l;:'e, :: "e :Lydie " -A "~:L (Ç)~SSINS :DE J.-P. · CHABROL) I.e prémlcr prix reviendra aU conClIIJ'rent qUI aura obtenu le plus de poln Is. Les autres prix seroJlt determinés dans l'ordre . décroissant. ~uivant le nombre de pointS, obtenus,. LE CALCUL DES POINTS 3 points pAr abolmement payé à l'adlnlnistrat.lon du journ·al. . 'frais prix de grande valeur récompenseront l'effort des col. lectivUés (Associations, Sociétés, etc ... ). en tell'ant compte, bien entendu, d ~s résultats obtenus pM leurs adi)é~ents et de l'ohjectif fixé au départ. , Chaque ~bonnement' remIs · it . Padministration et chaque point obtenu par la vente des journaux par un concurrent membre ·d'unc coUectivtté participant au concours individuel sera porté automatiquement au erédit de la collectivité dont il a déclaré faire plrtie. mois .... : ......... 20 points 1 abonnem'eI1t d'un an 8 points 15 journauX' supplé- ·· Illentaires .•.......• 15 points Tolal .. . .... ~. 158 ' points AVIS IMPORTANT! 1. -'- Chaque IlerSOI1l1e désirant participer au concours est invi. tée à sc faire connaître d'urgence à l'administration de « DROIT ET . LIBERTE» pour l'établissement de sa. FICHE DE CONCURRENT. Elle aura à faire cOllnaître, en mênle temps. a' il y a lieu, très exactetement, le nom de la collecti· vité qu'elle' désire faire bénéficier de .. so.1l efIo.rt. Ou c'.qu'est donc mon vieux bal musette, La java! les durs, les pompons! Ça tournait comme un air de fête La rue ,de Lappe· a' Quand Gaston jouait d'l'accordéon. Il fallait let'! voir, les « durs", les casseurs, penchés sur' un phonographe. éraillé d'où montait, avec une, sarabande de 150uvenirs, la voix. nostalgique de la grande Frêh.el... Dédé-Ia-Balâfre, reniflant vigoureusement, . fut le premier à réagir: rue Autnaire - Ah t T'as pas l'air al/ran- pIes, lIaM jamais ae heurter, ; . chie, pourtant !' Tu , g;ambilles musette ? Alors on lait le C'est vrai, ils dansent dh'inetango? Le musette, c'est de « l'art. pour. l'art » Ici on est « en fal1lille »' .• ~ent. " . Poutant, ici l'on s'aime. Ce ne sont pas rencontres de hasard: - A cltacun sa cltacunè. On est t.ous plus ou moins fiancés, 8 'points suppfémentaires . pour chaque abolmetncnt d'un' an. 5 po'nts supplémentaires pour chaque abonnement de 6 mois; - 3 points supplémentaires pour chaque abonnement de 3 mois. 1 poin t est attribué pour chaque journal vendu au numéro en pltis 'du nombre de journaux vendus avant le concours. Les prb: seront attribués sui· vlI;"'t - les règles ei-après: REGLEMENT 1. - La collectivité · doit st· EXEMPLE De CALCUL DES ·telndre l'objectif fixé; ce q1JÏ POINTS lui donne droit à 100 points. 2. -C.. Les gagnants seront lcs Un ami ve.ndait avant le con. collectivités à,yant obtenu le cours 10 journaux. Il ' participe plus de points pour les abonneau concours et vend 5 journalU ments dépassant le nombre fixé. liupplémentaires. En plus. il ap- . A ce,! poinis s'ajoutent ceux atporte un abonnement d'un' an, . tribués pour les journaux vendus deux abonnements de 6 mois et au numéro. trois abonnement. de 3 mois. 3. _ Le calcul des pomts èst le Il marqut' donc : même quë pour le concours indi. 5 points pour les cinq journaux viduel 2. - Toutes .. 'les Sociétés et Organisations adhérentes au 1\1. &. A. P. particillent au concours alltomatiquement. Les autres collectivités sont priées de se faire connaître; . 3. - Nos amis Isolés de provIDce, d'outre-mer ou de l'étranger désiran t participer au concours sont priés de nous adresser leùrs commandes de carnets d'abonnements, de prospectus clde .Journaux eJl même temps - Ah qu'oui, où c'qu'i) est ! que leur' inscription. Ah qu'oui qu'il est mQct, le bal _ _ ~.-_._ d·a.pacltes ! n n'y a plus de rue La salie eXiguë contient à peiet on amène sa femme. Le ,fllrt'I ________ ,.-__________________ --::::-_______________ _ comme Ils disent, on letH' laisse. Chez: nous, c'est .d.u sérieux. On fraye ou on s'ab tient. Mais, pàr exemple, quand une fille qu'on ne connait pas vient fourrer SOIl nez: 'lci. .. j'aime autant te dire que sI elle niest pas sympa', elle a du mal à s'en sortir. On .n'aime . ni le tapa.ge, nl lé tapin, Jle Lappe ... Et tous d'opiner rêveusement du bonnet. - Mals pourtant, 'hasardaije tiniidement, ILS exlstent encore, ces baIS, et on en dit toujours autant de mal! - Tu veux y aller voir, ma g0\566' ? D'accord, c'est sam'di soir, on t'embarque. Sous le signe de Nini Peau d' chien La place de ra. Bastille, encombrée de cafés et d'éventaires volants, sillonnée d'autobus et de taxis ... Là les amoureux surgissent del5 coins d'ombre et les cacahuètes l5'enY91ent comme des confettis. C'est là que les \Yla:tvais' garçons s'adossent aux portes cochères, et que le rire ou la bagarre s'allume et s'éteint comme un feu de paille. Cleat là que l'angoisse étreint les filles sages attardées, et que les bourgeoÎ15 resserrent leurs doigts aur leut portefeuille. Rares étaient, il y a vingt ans, ceux qui osaient s 'engager clans la rue de Lappe, mal éclairée, mal pavéz, mal frôquentée, où vous guettait le fantôme embusqué de l'étran, le ur, plus communément .: l'apache , ou· encore « Je aombJ\e Espagnoi " et surtout le sinistre Algérien . . Le Balajo ... à l'amérjcaine Aujourd'hui ,vous guettent seules, bonnes gens, les flaques boueuses où je suis ail ée des deux pieds. Le Bal à. Jo, la Boule R~uge, le Petit Balcon, cnaeignes éloquentes et fidèles au temps ja· di", nlai!!! ... . - Mais aujounl'hul, c'est du néon. Ça falt plus américain. Le père, lui, préférait les lanternes roug!!S. Il avait raison. Mals regarde-moi cette bande de c1audys 1 LuneUe.s d'écailles, gilets rayés et triples semelles ! Tous les existentialistes, tous les mecs à la manque qui s'eu,bétent ont envahi le rancart. Le bourgwls 'aime le IIca.ndale, quand c'est sans dan· gel'. Et Il nous a délogé - preu"e qu'on est pas si terri" les. 1· Le pire, c'est que ça continue li. s'appeler musette... Ça sait pas gambiller, ça lèVe les pat· tes, ça saute! Ça joue au dur et c'est du fils à papa, ça parle un argot de bas étage et ça tripote les filles". peuh, allons· nous eft, ou je me fiche eJl ro. gne 1 C est tous des ca.ves ! (1). - Calme-tol, José-la-Terreur, et dis-mol plutôt, quels bals !!Ont fr6quentrubles en ce mo· ment? - Ben, on va à la ~IarnE', c'est gentil par là. Et puis, bIen aftr, n ;y a la. rue Aumalre ... Arts et Métiers, 2' rue à gauche! Changement d'atmosphère. Etroite et biscornue. silencieuse et presque déserte, la rue Aumaire s'enfonce entre dc.s maisons obscures et des en· seignes discrètes. Par instant, s'échappe on ne sait d'où une bribe d'accordéon. Voilà Chez: Juju, bar où " l'on peut danser sion est prêt pour Pantin ». (2). Claude - le - Rouquin m'explique: - C'est un bal en faillite ; l'an dernier, Ju.lu, le patron, avait pris la bonne formule : c1anses et a.ttraetions e;,;écutées par les plus chouettes tapettes déguisées eo fcmmes que t 'as ja ma is vues! Du coup, tous les habitués de La Montagne et de Chez Nono, gouInes et con- (.1) Cave est le terme méprisant qu'emploient les caS!:ieurs pour designer les victimes passées, PL'ésentes et futures' de leurs crimes. Autrement dit, le reste de la population. (2) Prêt pour la fosse commune d .. cimetière de Pantin. sorts, ont rappliqué dare-dare! 11 a falt : fortune, le Juju. Mals nous, on a tous déserté. Tu parIes ! ... Et puis, un jour, la llicaille a tout ratissé ' et elôturé. En pênltenoo, le Jujn. Alors il boit et fait boire ... Non, si tu t'as, eR face, peu plus bas de coeur, Les veu~ galllbiller, le Maquis et. UI1 Le Tango, L'As Vertus ... - N'en jette plus! On va ail Maquis! • Et tous d'éclater de rire. José-Ia-'l'erreur intervient

Pas d 'charette, les gars f

c'est une copine, mon pote ! ». José-la-Terreur mérite bien, parait-il, SOll nom. En tous cas, c'est un des rescapés des bougel! d'avant guerre, encadré d 'authentiques : de la Bastille . Aussi le pote , bon petit gars, qui n 'a hérité des tradi, tion:s ' que- le jargon : ne une quinzaine de. tables peintes ert rouge, juste assez grandes pour supporter deux ' petits verres. On se taS/le à six sur un banc ' minuscule ' et tr".s inconfortable, et l 'on subit l'examen critique et silencieux de cent paires d'yeux défiants. Il faut avant tout fair. ecnnaissance. Ici 1'011 da.nse-- Le musette, vols-tu, c'est \le l'art Ml\.r l'art, me dit Julot nQus • . «L'apache » plus n'existe Ces « affranchis. », n'ont pour la plupart, pas vingt ans. Ce sorit'- les jeunes des faub'ourgs, ueritiers de l'insolence et de la Clroiture de Gavroche. Ils se connaissent de -)on/:,ue date: Ensemble ils ont fait l'école ,; ébauché leurs premiers pas de . dapse, . concerté leùrs premières fugues. abordé le dur travail ouvrier. Ouvriers, ils ont aujourd'hui la même vie de misère 'lt de lutte. Fidèles à leur vieille amItié, ill! se retrouvént chaque se· maine au. · p'tit bal du sam'di' soir . . Les vieilles' traditions du

casseur' 150nt ici j etées par·

de3BuII bord. 'Les musettes 1941! n'ont pM froid aux yeux et ne d'un air mélancolique, car' il en . n est à sa sixième mirabelle. Y 'a • , des lIubéciles de dancings pour ê nous accuser de frotter. Ds peu- . ' . Il ~ vent parler 1 Chez nous, quaqd on e'n est là. on va s'~oucIier 1 Et on danse proprement ,IOn ' . -.J II'11II ....... nous traite aussi de bêcheurs 1 ~ Bêcheurs si on veut, mals je ~ préfère écouter l'acoo.rdéonlste que de faire danser la mellIeure '- cavaUère-du meilleur dancing! .A (Jar c'quelle fait, j'peux pas te ~ l'dire, c'quelle fait, c'est du saut .' à la perche! La piste étroite comme un mouchoir semble fuir SOUs les couples qui glisSEÎnt, immobiles, au gré du rythme, nets et sou- ,.. manquent pas d humour. Ils ne IIEl laiSsent ~buser ni par les vantardisel5 du petit voleur à la tire, ni par les exhibitions de la respectueuse du coin. Ils ripostent par une plaisanterie bien appuyée, èt g~rdent leurs distances. Ils vous diront que ., l'apache

n'existe plus, - s 'i! &

jamais exislé. Maurice le Noir et Freddy l'Algérien sont là pour en témoigner. Joyeux et dynamiques, il:!! coudoient la ., pègre , sallB se salir, , forts de leur saine jeu· nesse. Ils ont créé le nouveau bal populaire. le musette 194i. ATTENTION AU DÉPART! V:0ici le nombre d'abonnements qu'il est proposé à chaque orga. nlsàtlOn ou SOCiété du M.R.A.P. de recueillir pendant la campagne d'abonnements: ORGANISATIONS Ancien.s dépOrtés j nifs ... . C~(jIe ts .................. . Contit. Pop. d'Alde à Israël Epiciers ...........•.•. ... Fraternité - Yask .•..... . Hachomer Hatzair ....... Intersyndicale juive . .. ..• Juifs polonais ........... . 100 350 50 100 100 40 15() 150 Marchands forains •• , ••• Maroquiniers ........... .. Poale Sion .............. :. Sect. locales du M.R.A.P. U.E.V.A.C.J. • . .. ..... •. ... li.J.R.E. (rég. -parisienne). U.J.R.E. (pl'oviJ;lce) 100 100 50 500 500 1.000 500 SOCIETES Les Amis Israélites de France 30 Amiéaie russe .......... .. .. an Les Amis du 15' ..... . ; ..... 30 Amis de Paris .. .... ........ 40 Amis de Zirardow •••.•..•.. 20 Brest - Litowsk ..... ;...... 35 Bendzln . .,.. .. .. .. .......... 20 Bessar~b la ................... 80 Chmelnik ................ ; ... 30 Chelm .. .•.... .• ~ ....... : ... 3~ Ciechanow ......••..••••••.• 30 . Czensooc'how ....•........... 75 Egalité ........................ 25 Entr'aide Fratern ~ nè ...•.. 30 Fraterni '",~ de Tailleurs...... 30 Fraternelle Israélite ........ 35 Grodno •.........•....•..•.• 30 Gobelin ..................... 30 Galicie ,..... . . .......... .... 60 , Idéal ' F raternel.......... ... 30 Kalisz . '" .................. '/5 Kaluszin . ..... ... ........... 35 Kielce . .. .. . . .. .... •..••. .•• 30 Kock . zielechow •...••.••• 40 Rutno ..... ........... ...... 30 K,·a.sznik .................... 35 ~r;~ni:: . ::: : : ::: : :: : :::::::: ~g .Konsk ...................... 40 Lodz ........................ 7p Lubar:ow ." • • . . • • • • • • • • . • • • 25 Lomza ...................... 30 Laskal'llew .. • • • .. • .. • • .. • • .. 25 Lublin ..................... . Minsk. Mazowieck .... ; ...• . Mut ualiste de Montmàrtre .. Novo - Radomsk .......... .. Nowy' • Dwol' .............. . Odessa ..................... . Olkusz .................... .. ~l~Jf: .::::::: :'::::::::::::: Powcnzek ............... .. .. Pl'zyty,k ... , ............... :. PieLrokow ................. .. Charles1t·:: :::::::::::::::::::: Rawa - MazOwieck ....•...•• Rcnaissar.ce J~ve ....•..• .. Radom ............•........ Szydlowie~ .... ... . • .. ... ... . Seco urs Mutuel des Israélites de PRris ..... ..... , ...... . S:l.lut Public de Bélleville •... S~cours au; .. Amis ......... . Siedlec .... ..... .... . ...... .. Tomaszow - Mazowiecki .•.. ~a[ ~Ovie .................. .. 1 nOls .. ................... .. Wolomin ... , ......... ...... . Wloclawek ................ .. . Volelner . .... . ....... ... ...• YiddiSche Briderliche Hilt .• 50 30 30 25 20 30 25 25 50 30 25 25 40 50 75 40 35 25 1O() 40 3Q 5() 50 90 35 100 120 40 40 30 25 Où .Ie racisme va.t.il se nicbe .. ? Cette horrible photo nous est obligeamment envoyée par les agences .américaines, avec la légende . suivante « Cette magnifique beauté est la reine de la tribu Injun... Admirez ' son . corps splendide, son masque royal. .. » . ' Il est des gens qui prenne11 t leur plaisir assez bas. Torturer le COrtlS d'une pin-up à l'aide d'un ligotage de bretelles, . lui opposer U11 masque affreux, censé être celui d'une indienne, et certains de trouver cela Joli et spirituel. .. par Maître I. SHERNETSKY Problème pratique no' 4 Les blancs Jouen t et torcent la victoire par un cou l' de tonnerre! Lequel ? Cherchez bien et vous trouverez. Nous publierons les noms de tous .llOS lecteurs qui nous feront· parvenir la solution ·èxacte. Noirs : Saemisch ABCDEFC Blancs : Janowskl H La partie qui suit fut jouée au cours du récent match entre la Hon .. grie et la Hollande. Elle sc termJne sur un gain surprenant et très amu· sant de la d'W'u!: noire. · 1 t. - GAMBIT DE DAME ACCEPTE Blanç, : Szilagyi (Hongrie) (,1 Noirs : Van Steenis (Hollande) 1. d4. d5; 2. ct. d X c4 ; ' 3. cn. crs; ~. 03. a6. La tentative do conserver le plon par 4 '. - b5 serait déjouée par 5. d c6 6. aXb5 cXbS 7. b3 ! cXb3 8. FXb5+ suivi de 9. DXb3 à l'avantage de. blancs. S F X c4 .S 6. 0-0 b5 7. Fel3 c5 K. a~ b4 9. De2 FM 10. Tdl Dc7 11. Cbd2 Cbd7. Plus faible s .... rait 11. - 0.5 ? à cause de 12. Fb5 .1. Cbd7 13. Cé5 avec de très bonnes p~rspectives pour les blancs. 1%. aS Fél 13. é4 cXd4 14. t!5 ! CdS 15. Cb3 CcS; C X cS. Préférant attendre une meilleure occa.sion pour regagner le pion à di plutôt que de pm· ... mettre.,l'échange du puissant fou à d3. IS. - FXc5 17. Fd2 hG. Une très grave fauto!: serait ici 17. - 0-0 à cause du sacrifice classique 13. FXh7+RXh7 19. C/l5+ Rg6 (19. - Hg8 20. DM etc.) 20. Dd3+!5 21. CX eS etc. ou 20. Dg! f5 21. Dg3 f4 22. Dg. et les noirs sont sans défenSe! contre la terrible menace 23. CXé6+ à la découverte. Il. Tdcl D~7 oinon 19. CXd4 elc. 19. Tc4 ;5 ? Trè& risqué. 19. - 0-0 était absolument nécessaire. ~O. Tacl Cc3 ? Sc rendant l'ouverLul'e de la ligne li et l'a ttaque sImultanée par leur Tour, de la D à g4 et le pion g2, mais la riposte des blancs est vraiment surprenante. 29. FM ! ! Clouant et gagnant la Dame noire. car sur 29. _ DXb4 30. CXé6+ et 31. DXb4 ce qui force lc.s noirs à abandonner. Solution du problème n° Z TH. HERLIN 113,12). Blancs : RllG. DM, TaI et Thô. Noirs: RaS, Ta7, Tb8 et pion à b7. Un petit problème assez 8stucleux. De prlme abord on est lenté de' jouer 1. [)d~ 6u 1. Dé5 ce qui donnera bien le mat après L _ TXT 2. DXT ma~ , 1. "'" b7-b6 (ou b5) 2. Dd5 ou e4 mat ou 1. _ Tb8 joue 2. ThBXT mat. Mals apres L ....: Ta7-a6+ 1 il n'y a pas de mat car 2. Tx a6+ est neutralisé par 2 _ b7 X a6. La bonne solution est do~c . 1. D.hl !. maintenant le pion b7 est c1out' (c~ qui permet de répondre il 1. - Ta6+ par 2. Tx a6 mat. le PIon ne pouvant reprendre sans ~ découvrir Il le R?i noir) et la Dame conti_ nue à c deJendrc :. ses deux Tours se conservant toutes les au tres po~. sUbUtés d'action énumerées dans la mauvaise variante 1. Dd4 (eS). .. _ compte Qve sur !W. - Fa7 les blancs pourraient pourSUivre par 21. F X b11 CXb4 22. Tc7 avec une partie dominante les nOiTs cherchent des complications leur oUrant déS con ... tre-chances. Sur 20. TacS les blancs poursuivaient par 21. ex d4 0-0 ? 22. D ~ 15 (22. - Cf!; ./ 1 23. eXf6 d24e. 2F6X. e'l'.X fcx3è 7o u2 5c. 8F) X2d3.3 eeXXf 6! 8e+n spuaiv.-i - ______________ sant CX!6 24. Dg6+Dg7 25. DXi'I+ RXg7 26. CXé6+ etc. 21. bXc3 bXc3 22. Fel Fd,5 23. TXd4. Le plus sim_ ple. 23. - FXd4 24. CXd4 Dc5 25. FXc3 0 .. 0 '/ Ceci est vrairhent trop osé. mais les noirs ont en vue un piège intéressant que maUleureuse- 111.ent se retourne contre eux-mêmes. 26. M Rg7 ~7. DI4 Tg' 21. hXg5 RIS. Et voilà. Les ' n'oirs spéculent sur NOUVELLES Roumanie. - Le championnat po .. pulaire d 'échecs 1950 cOlllmence le 1er décembre. A la campét tion similaire organjsée l'anllée dernière plus de cent mllle joueurs ont dis ·putê leurs chances. ... ~~ , N.M.P,)t •• /

Notes

<references />

Format JPEG